Les César ont-ils toujours le sens de la fête?


ENQUÊTE – Maintenue malgré une année en berne, la cérémonie qui réunit la grande famille du cinéma se déroule sans glamour ni paillettes. Entrée dans les coulisses de l’Olympia où le spectacle devra compter avec le protocole sanitaire.

Au fronton de l’Olympia, les lettres en néon rouge «46e cérémonie des César» brillent dans la nuit. La soirée la plus glamour du septième art français sera moins festive que d’habitude. Sur le tapis rouge, il n’y aura pas le brouhaha habituel devant les crépitements des photographes. Les taxis sont priés de déposer les invités en tenue de gala au coin de la rue Scribe et du boulevard des Capucines. «Nous sommes appelés par petits groupes à des horaires très précis. Moi, j’ai de la chance, c’est à 19 h 40», sourit le producteur Charles Gillibert nommé pour Garçon Chiffon , de Nicolas Maury, et pour Cuban Network, d’Olivier Assayas.

Priés de prendre leur place au pas de course, les invités seront privés de petits fours. Même la maîtresse de cérémonie, Marina Foïs, et Roschdy Zem, président de ces César 2021, devront se passer de champagne. Plus que jamais, mieux vaudra avoir dîné avant. Le traditionnel dîner au Fouquet’s sur les Champs-Élysées n’aura pas lieu. Après les polémiques sur la présence

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