Tame Imapala se produit devant un public sans masque ni distanciation en Australie


Le groupe de rock a donné deux shows dans une salle de Perth où s’étaient massées environ 2 000 personnes. Avec la bénédiction des autorités.

L’Océanie, nouvelle terre promise des musiciens ? Dans la petite ville néo-zélandaise de Waitangi, 20 000 personnes libérées de toutes contraintes sanitaires avaient assisté à un concert en plein air le 13 janvier. Les 5 et 6 mars, le groupe de rock australien Tame Impala, fierté nationale, a fait cracher son sound system dans une salle de sa ville d’origine de Perth, pour deux concerts à guichets fermés. Résultat : au milieu des fumigènes et des confettis, 2 000 personnes par soirée retrouvant les joies des concerts sans masque ni distanciation.

À 14 000 kilomètres de la France, les autorités sanitaires enregistrent depuis deux mois seulement une dizaine de nouveaux cas positifs au covid-19 par semaine. Ce faible taux, relativement stable, permet à la population, visiblement ravie, de profiter de l’insouciance d’une vie loin de la pandémie. À un détail près pour le groupe emmené par Kevin Parker : deux de ses membres sont restés bloqués à l’étranger, victime des restrictions de voyage dues au coronavirus.

Le virtuose australien, entouré de Jay Watson et Dom Simper, a donc opté pour un DJ set, rebaptisant le groupe Tame Impala Sound System pour l’occasion. Point de guitare sur scène, donc, mais des machines et des remix électroniques de leurs succès passés. Cette nouvelle direction artistique, Kevin Parker l’a expérimenté pendant le confinement. La formation classique devrait cependant reprendre les routes en août pour une tournée américaine avec son dernier album, Slow Rush, sorti il y a un an.

En France, ses images de foules en délire dansant au rythme d’un live semblent bien lointaines. Cet été les festivals devraient se dérouler en jauge limitée de 5 000 personnes maximum, avec un public assis et masqué. Des conditions loin d’être optimales pour profiter de tels événements, à moins de s’envoler de l’autre côté de la planète.

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