Sans réponse du gouvernement sur une date de réouverture, les artistes se mobilisent en occupant plusieurs établissements emblématiques.
«Culture sacrifiée», «Gouvernement disqualifié», clament les banderoles suspendues au fronton de l’Odéon-Théâtre de l’Europe. «Roselyne, y’a quelqu’un?», «Vie sans culture, vie sépulture», affiche de son côté le Théâtre de la Colline qui, ce mercredi encore, appelait à manifester. Acteurs, étudiants et intermittents du spectacle ont décidé d’occuper les salles pour réclamer leur réouverture et demander la prolongation de l’«année blanche» (droits au chômage) qui s’achève le 31 août prochain.
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Ces derniers jours, de nombreux établissements dont l’Espace Pluriels à Pau, le Théâtre de la Colline à Paris ou le Théâtre national de Strasbourg, mais également les Écoles supérieures d’art dramatique (ESAD) de Paris ou de Montpellier et l’École du Studio-Théâtre d’Asnières sans oublier les théâtres indépendants d’Avignon inquiets pour la tenue de l’édition estivale du festival «Off» ont rejoint le mouvement de protestation.
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Tous attendent des décisions significatives après la réunion prévue jeudi matin
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