Michèle Halberstadt, le goût des autres


PORTRAIT – La productrice et distributrice de cinéma publie une passionnante enquête généalogique où partant sur les traces de son père elle découvre Freud.

C’est le problème avec les gens humainement riches qui portent de multiples casquettes: par quel bout tenter de les portraiturer? Un défi, dans un pays qui aime ranger les femmes et les hommes dans une case, et une seule. Michèle Halberstadt est productrice et distributrice de cinéma, actrice, scénariste, romancière, elle a été journaliste de radio, rédactrice en chef du magazine Première… Quand on la rencontre dans le bureau de sa société de production, à Paris, c’est une femme souriante qui nous accueille – et, pourtant, à cause du Covid et des salles de cinéma fermées, elle a dix-sept longs-métrages en attente! Un drame qui frappe de plein fouet le monde du septième art. Elle ne se plaint pas, ce qui semble être un trait fort de sa personnalité.

Elle vient de publier son neuvième livre, Née quelque part (Albin Michel), un récit dans lequel elle tente de connaître un peu mieux son père décédé à l’âge de 94 ans, David Halberstadt, né le 15 novembre 1915 à Wegrow, une petite ville de Pologne.

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