«Le Covid accélère la réflexion sur le cinéma de demain»


Le Covid-19 a changé ma vie d’artiste – Directeur d’une salle indépendante de Paris, cet «Obélix du cinéma» a dû composer avec la fermeture de son lieu et envisage de le réinventer en renforçant l’aspect social.

Il se destinait à travailler dans l’aéronautique, le voilà embarqué dans un drôle de bateau. Le Club de l’Étoile, une salle de cinéma de l’ouest parisien au décor boisé rappelant celui d’un paquebot, se retrouve chahuté aujourd’hui, comme tant d’autres, par les eaux troubles de la pandémie. Une véritable «tempête» selon Alexandre Paquot, le directeur des lieux, qui navigue à vue depuis maintenant un an.

En 2015, il avait abandonné le monde de l’aviation pour reprendre le «Club», acheté par son père Philippe au début des années 1980. Lui qui se définit comme un «Obélix du cinéma», tombé dedans quand il était petit, s’attelle alors à faire rentrer la salle dans une nouvelle ère. Naguère ce lieu riche en histoire a servi de lieu de projection clandestine durant l’occupation, avant d’accueillir des music-halls où Piaf et Yves Montand sont venus donner de la voix. «Le bâtiment à 100 ans», précise Alexandre Paquot, ajoutant que le lieu est toujours totalement indépendant.

Au milieu des années 2000, deux architectes navals ont rénové le lieu. Club de l’Étoile

Le 14 mars 2020 le Covid

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