RÉCIT – La récolte de 2000 spécimens pour la restauration de ses charpentes a commencé. Vendredi, les ministres de la Culture et de l’Agriculture ont assisté au marquage du premier arbre.
Du temps de Louis XIV, un chêne haut comme celui-là aurait certainement servi à la construction d’un navire royal. Quatre siècles plus tard, l’immense arbre de la forêt domaniale de Bercé (Sarthe) va être abattu au profit de la reconstruction de Notre-Dame de Paris. Vendredi, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, son homologue de l’Agriculture, Julien Denormandie, le général Georgelin, qui préside l’Établissement public chargé de la restauration de la cathédrale, ainsi qu’une foule d’élus et de caméras, ont assisté à son marquage au poinçon et à la pose d’un panneau indiquant «Arbre numéro 1».
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Âgé de 230 ans, situé au beau milieu d’une forêt domaniale de 5400 hectares remaniée par Colbert, ce chêne immense a été sélectionné avec sept autres, pour ce qui signe le début d’une renaissance de la cathédrale : après deux ans passés à sécuriser et consolider l’édifice, le choix de chênes massifs, comme au temps des bâtisseurs de cathédrale puis de Viollet-le-Duc, montre que le chantier
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