L’Asean appelle le Myanmar à libérer Suu Kyi, critiqué pour avoir parlé à la junte


NEW DELHI: certains voisins du Myanmar ont fait pression mardi sur sa junte au pouvoir pour libérer le dirigeant déchu Aung San Suu Kyi et cessez d’utiliser la force meurtrière contre les opposants à leur coup d’État de février1 pour trouver une solution à la crise. Les appels des confrères du Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) est venu alors que la police birmane a de nouveau ouvert le feu pour disperser les foules après des semaines de manifestations contre le régime militaire. Plusieurs personnes ont été blessées, selon des témoins.
Les ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN ont eu des entretiens avec un représentant de la junte lors d’un appel vidéo deux jours après la journée de troubles la plus sanglante. Au moins 21 personnes ont été tuées depuis le coup d’État, que le Premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong a déclaré que c’était un pas en arrière «tragique» pour le Myanmar. Le ministre des Affaires étrangères de Indonésie a exhorté le Myanmar à «ouvrir ses portes» au bloc de l’Asean pour résoudre l’escalade de la tension. Les ministres des Affaires étrangères de Malaisie et des Philippines ont également appelé à la libération de Suu Kyi. Mais certains pays ont été moins catégoriques et une déclaration du groupe a déclaré que «toutes les parties» devraient s’abstenir d’inciter à la violence.
L’effort du bloc pour s’engager avec l’armée du Myanmar a été critiqué par les partisans de la démocratie, un comité de législateurs birmans évincés déclarant la junte un groupe terroriste et affirmant que l’engagement de l’Asean lui donnerait une légitimité. Sa Sa, l’envoyé oint du comité auprès de l’ONU, a déclaré que l’Asean ne devrait pas avoir de relations avec «ce régime dirigé par l’armée illégitime»

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