Ludivine Aubourg remplace Léa Djadja : pourquoi elle fera la différence dans Incroyables transformations


Ce lundi 1er mars, dès 16h55, les téléspectateurs retrouvent Incroyables transformations pour une troisième saison sur M6. Charla Carter et Nicolas Waldorf rempilent, tandis que Ludivine Aubourg arrive comme experte beauté après le départ de Léa Djadja. Son rôle, le tournage, la chirurgie esthétique… La nouvelle recrue de la bande se livre en exclusivité pour Crumpa.com.

Vous êtes la nouvelle experte beauté d’Incroyables Transformations, qu’est-ce qui vous a donné envie de relever le défi ?

J’ai une chaîne YouTube sur laquelle je fais des tutos beauté et j’aide les gens, les femmes principalement, à être une meilleure version d’eux-mêmes, à être plus heureux, plus confiants. Et c’est clairement le défi de cette aventure. Donc j’étais super emballée quand on m’a proposé d’en faire partie.

Comment votre recrutement s’est-il passé ?

La production m’a contactée sur Instagram. Au début, je pensais que c’était une blague. Je n’ai pas répondu au message. C’est une copine qui a des contacts dans la prod’ qui m’a dit que quelqu’un essayait de me joindre chez M6. Et je me suis dit : « Ah ! Donc c’était sérieux comme proposition ! » (rires). Ensuite on a eu plusieurs entretiens par Skype à cause de la Covid-19. On a surtout beaucoup échangé sur ce qu’ils attendaient de moi et en quoi cela pouvait faire écho sur ce que je fais déjà et comment je pouvais le proposer.

Comment s’est déroulé le tournage en cette période de crise sanitaire ?

Avec beaucoup beaucoup de normes sanitaires. Ça a été vraiment très pointu. Il faut savoir qu’il y avait quelqu’un dont le travail était uniquement de gérer les normes sanitaires, c’est-à-dire prise de température, changement de masque, distanciation sociale etc. C’était très très très très strict.

Comment avez-vous été accueillie par vos camarades Nicolas Waldorf et Charla Carter, déjà bien installés dans le programme ?

Ils m’ont super bien accueillie ! Ils sont adorables. Ils étaient très contents et je peux dire que ça s’est super bien passé.

Vous arrivez après le départ de Léa Djadja. D’après vous, en quoi votre expertise beauté est différente de la sienne ?

Je n’en sais rien parce que je ne connaissais pas le programme avant qu’on me le propose. Et je n’ai jamais regardé les émissions avec Léa pour la simple raison que je ne voulais pas faire inconsciemment une sorte de mimétisme. Je me suis dit que si je regardais trop ce qu’ils ont fait, je risquais de faire pareil sans le vouloir. J’ai préféré ne pas regarder. Mais déjà je pense que les goûts et les couleurs, c’est selon chacun. Donc ce sera forcément différent. On n’a pas non plus la même formation. Je suis très autodidacte, j’ai commencé par me maquiller moi-même et je me suis retrouvée à faire de la DA pour des grandes marques de luxe comme Yves Saint-Laurent, Lancôme, Guerlain ou Givenchy. Elle si je me souviens bien elle a fait une école de make-up et beaucoup de concerts avec son mari donc elle a beaucoup maquillé dans ce cadre. Ce n’est pas du tout la même formation et je pense que ça peut apporter autre chose.

Qu’est-ce que vous redoutez le plus ?

Je pourrais redouter l’avis du public, mais en fait non. Parce que je sais que de toute façon Léa va leur manquer. Elle est très attachante, je comprends. Je ne l’appréhende pas parce que ça n’a pas de rapport direct avec moi, ça ne changera pas mon travail. En revanche, c’est tellement intimidant de passer de mon petit studio chez moi à la télévision. L’exercice de la télévision est tellement différent de ce que je fais d’habitude que je ne savais pas si j’en étais capable, si je serais à la hauteur d’une si grosse production avec autant de monde autour. Le fait qu’on soit trois aussi… Mais je n’étais pas non plus morte de peur. Je ne peux pas dire que je suis partie dans ce projet avec plus de peur que de joie.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ce rôle ?

Je me suis sentie assez à ma place dans ce rôle. Je n’ai pas vraiment affronté de difficulté.

Comment dit-on à quelqu’un que ça ne va pas, qu’on va tout changer niveau beauté ?

J’ai une approche très acceptation de soi. Quelqu’un qui vient me dire qu’il est complexé par ses poils, je vais lui dire que si ça lui pose un problème à lui on les enlève. Mais que si c’est l’avis des autres qui dérange, il faut apprendre à vivre avec. Je n’ai jamais eu ce côté « il faut que tu fasses ci et ça ». Je pousse plutôt pour devenir la meilleure version de soi. On a eu beaucoup de femmes qui sont venues parce qu’elles ont perdu ou pris beaucoup de poids. A aucun moment je leur ai dit d’attendre qu’elles maigrissent ou grossissent pour être bien dans leur peau. Etre bien dans sa peau, c’est tous les jours, c’est maintenant.

Quelle est votre plus grande satisfaction ?

Les retours des candidats ! C’est fou. Je demandais à Charla et à Nicolas ce qu’ils deviennent après. C’est un peu comme des enfants qui partent à l’âge de 18 ans, mais qu’est-ce qu’ils vont devenir ? (rires) Une fois qu’ils sont transformés, je me demande ce qu’il se passe derrière. En fait aujourd’hui grâce aux réseaux sociaux on peut se retrouver. Beaucoup m’écrivent et me disent qu’ils continuent de faire attention à eux, que ça leur a fait du bien, qu’ils ont été transformés dans le fond, pas que dans la forme. Malheureusement aujourd’hui il y a beaucoup d’injonctions à cause des réseaux sociaux et des magazines. Donc ma plus grande satisfaction c’est de leur prouver qu’ils peuvent être aussi bien que toutes les personnes qu’ils admirent. Et quand ça fonctionne, la plupart du temps ça le fait, c’est mon plus grand cadeau.

Dans l’émission, vous officiez au côté de Frédéric Lange, chirurgien plasticien. Que pensez-vous de la médecine esthétique ainsi que de la chirurgie esthétique ?

Je suis complètement pour la médecine et la chirurgie esthétique à partir du moment où ce n’est pas dans l’excès et que c’est fait pour une vraie bonne raison. Il faut que ce soit intrinsèque, quelque chose qui vous complexe terriblement depuis longtemps. Je n’aime pas trop les dérives de la chirurgie esthétique, l’excès ou ce qui amène à la dysmorphophobie, ces nanas qui ne s’arrêtent jamais… J’aime les résultats naturels. Mais je trouve que c’est une très bonne chose. J’y ai moi-même eu recours et j’y aurais recours très certainement plus tard. J’ai fait une réduction mammaire. J’avais une poitrine très imposante, physiquement très très lourde. J’ai réfléchi vingt ans avant de me lancer : j’avais très peur de l’hôpital, de la chirurgie, de l’anesthésie… C’était vraiment handicapant visuellement et physiquement. D’ailleurs j’ai dû le faire parce que mon médecin m’avait dit : « Pour les problèmes de dos, il va vraiment falloir faire quelque chose là. » Ça devenait médical et mental. D’ailleurs la première fois que je suis allée voir une chirurgienne, je me suis dit qu’elle me dirait peut-être que je ne devrais pas le faire et en fait elle m’a encouragée. Je suis super pour quand ça pourrit la vie. On a cette chance alors pourquoi pas. Je ne dis pas qu’il faut passer sous le bistouri au moindre truc. J’ai mis vingt ans à essayer de m’accepter comme ça avant de le faire. Ce n’est pas la première idée que j’ai eue. Pour le moment tout va bien. Mais si un jour j’ai un gros complexe, je ferai appel à un médecin esthétique.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Crumpa.com.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*