«Aux Vieilles Charrues, il y avait seulement le vide et un silence pesant»


Le Covid-19 a changé ma vie d’artiste – Depuis un an, le directeur du festival breton doit composer avec une incertitude chronique. Il met tout en œuvre pour éviter un deuxième été sans musique à Carhaix.

En juillet 2019, 270.000 festivaliers s’étaient retrouvés à Carhaix (Finistère), le temps d’un week-end de musique et de fête. Difficile d’imaginer qu’un an plus tard, la prairie de Kerampuilh, où les Vieilles Charrues s’installent chaque année, ne serait qu’une morne plaine. Le coronavirus était passé par là. Au départ, Jérôme Tréhorel ne s’était pas beaucoup inquiété de cette mystérieuse épidémie qui sévissait en Chine. En février, le directeur du festival et ses équipes peaufinaient l’organisation d’une édition 2020 pleine de promesses. «Les Vieilles Charrues n’avaient jamais été aussi plébiscitées par le public, se remémore-t-il. On avait vendu les places de Céline Dion en huit minutes, le reste de la programmation en moins de vingt-quatre heures.» Parmi les autres têtes d’affiche, Lenny Kravitz, Catherine Ringer, Angèle et Mika. Lorsque le 29 février, un arrêté interdit les rassemblements de plus de 5000 personnes, Jérome Tréhorel ne panique pas. «Naïvement, j’avais suivi ça de loin,

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Abonnez-vous : 1€ le premier mois

Annulable à tout moment

Déjà abonné ?
Connectez-vous

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*