La police birmane tire des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants à Yangon


YANGON: Police du Myanmar a tiré des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants Yangon samedi, selon un journaliste de l’AFP, après l’ambassadeur du pays auprès de la Les Nations Unies a rompu les rangs pour lancer un appel émouvant à l’action contre la junte militaire.
Le pays a été secoué par une vague de manifestations pro-démocratie depuis qu’un coup d’État militaire a renversé le chef civil Aung San Suu Kyi le 1er février.
On ne savait pas si des balles réelles avaient été utilisées alors que la police chassait les manifestants et les journalistes du carrefour de Myaynigone.
Il y avait eu une impasse de plusieurs heures vendredi au même endroit.
Des centaines de manifestants de l’ethnie Mon se sont rassemblés samedi pour commémorer la fête nationale du Mon, rejoints par d’autres groupes ethniques minoritaires pour protester contre le coup d’État.
La police est arrivée pour dégager l’intersection, poursuivant les manifestants et les journalistes qui ont couru se cacher dans les bâtiments voisins.
Trois journalistes figuraient parmi les détenus samedi.
« Que fait la police? Elle protège un dictateur fou », scandent les manifestants.
Ils se sont dispersés dans de plus petites rues résidentielles et ont commencé à construire des barricades de fortune avec des barbelés et des tables pour arrêter la police.
Les journalistes locaux ont diffusé les scènes chaotiques en direct sur Facebook, y compris les moments où les coups de feu ont retenti.
« Nous allons essayer de trouver un autre moyen de protester – bien sûr, nous avons peur de leur répression », a déclaré le manifestant Moe Moe, 23 ans, qui a utilisé un pseudonyme.
« Nous voulons nous battre jusqu’à ce que nous gagnions. »

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