Porto – Juventus (2-1), Pirlo : « Morata a fait un malaise, De Ligt avait des crampes »


Défaite sur la pelouse de Porto, la Juventus a montré qu’elle n’était plus le rouleur compresseur des dernières années et compte ses blessés.

En choisissant de laisser Maurizio Sarri sur le bord de la route et de promouvoir Andrea Pirlo sur le banc, la Juventus Turin souhaitait entamer un nouveau cycle, une révolution qui passait par le jeu. Six mois après son intronisation, force est de constater que l’ancien maitre à jouer turinois est loin de faire l’unanimité en Italie.

Mercredi soir, la Juventus s’est inclinée à la surprise générale sur la pelouse du FC Porto. La Vieille Dame aurait pu bénéficier d’un penalty dans les derniers instants de la partie qui l’aurait finalement mise dans les meilleures dispositions pour le match retour mais cet oubli ne doit pas faire oublier les lacunes turinoises depuis le début de la saison. Quand Cristiano Ronaldo n’est pas là pour jouer les sauveurs, le bateau tangue que ce soit en Serie A (4eme, à 8 points de l’Inter Milan) ou en Ligue des Champions.

« Avec une liste de matches aussi chargée, il est normal que vous ne puissiez pas toujours garder une concentration absolue et le bon tempo, mais cela n’aurait pas dû se produire en huitièmes de finale de la Ligue des champions », a pesté le coach italien au micro de Sky Italia.

Tout n’est pas fini mais la Juventus est loin d’être aussi sûr de son talent et de son sujet que durant les années Allegri. Comme si ça ne suffisait pas, Pirlo doit également composer avec une vague de blessure. En plus des absents Bonucci ou Dybala, la Juve a perdu Chiellini dès la première mi-temps, tandis que De Ligt ou Morata ont fini la rencontre contre Porto au bord de l’épuisement.

« Matthijs De Ligt n’a heureusement eu que des crampes. Chiellini a un problème de mollet et Morata n’était pas en forme avant le match, puis a également eu mal à la fin, alors nous verrons. Morata n’a pas été à son meilleur depuis son retour d’une grippe. Il ne jouait ce soir que parce que nous avions besoin de lui. »

« Il s’est senti mal dans le vestiaire par la suite, il s’est senti faible et avait besoin de s’allonger, donc il ne va pas bien. »

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas…

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