ENTRETIEN – En lice pour les Golden Globes, le premier film du dramaturge français offre un grand rôle à l’acteur des «Vestiges du jour». Rencontre avec un metteur en scène heureux mais frustré.
Gratifié de quatre nominations aux Golden Globes (meilleur film, meilleur scénario, meilleur acteur masculin, meilleure actrice féminine dans un second rôle), et peut-être couronné aux Oscars, le premier film de Florian Zeller, The Father, avec Anthony Hopkins et Olivia Colman, connaît un destin hors du commun. Adapté de sa propre pièce Le Père, il a été ovationné aux festivals de Sundance et San Sebastian. Ce déchirant long-métrage est précédé d’une réputation flatteuse. En attendant sa sortie en salle, prévue en avril, le dramaturge raconte son passage du théâtre au cinéma.
LE FIGARO. – Quatre nominations aux Golden Globes, est-ce déjà une récompense?
Florian ZELLER. – J’ai reçu ces nominations avec une grande joie. Une joie que je partage avec mes collaborateurs. Notamment Anthony Hopkins, tellement associé à cette histoire. Quand j’ai imaginé ce film, dès que je fermais les yeux, je pensais à lui. J’avais la conviction qu’il serait extraordinaire dans ce rôle, c’est pour cela que le personnage
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