Le talent de Ronaldinho, les fiestas avec Dugarry et Darcheville : les souvenirs bordelais de Camel Meriem


Avant Bordeaux-OM, Camel Meriem, qui a joué pour les deux clubs, est revenu sur ses souvenirs bordelais.

Dimanche, les Girondins de Bordeaux reçoivent l’Olympique de Marseille. A cette occasion, nos confrères de Sud-Ouest ont retrouvé Camel Meriem, qui a joué pour les deux clubs.

Aujourd’hui âgé de 41 ans, Camel Meriem a mis un terme à sa carrière en 2015 après avoir joué à Sochaux (1998-2002), Bordeaux (2002-2003 puis 2004-2005), Marseille (2003-2004), Monaco 2005-2010), l’Aris Salonique (2010), Arles-Avignon (2010-2011), Nice (2011-2013) et, enfin, l’Apollon Limassol (2013-2015).

De ses années bordelaises, Camel Meriem garde un excellent souvenir et une tendresse particulière pour l’attaquant portugais Pauleta qui reste, à ses yeux, son meilleur coéquipier lors de cette période de sa carrière : « Pauleta était un grand attaquant, avec le sens du but, un placement toujours parfait. C’était un leader sur le terrain. Au quotidien, il ne laissait rien au hasard. Il faisait beaucoup de rab devant le but à l’entraînement. Après les séances, il demandait tout le temps à des joueurs de rester pour centrer et il alternait premier et deuxième poteaux. Il m’a beaucoup marqué car c’était un grand homme aussi. »

Camel Meriem estime également que Ronaldinho était le meilleur joueur du championnat de France à son époque : « J’ai souvenir d’un PSG – Bordeaux au Parc où Ronaldinho nous met un doublé. C’était un joueur de classe époustouflant. Ce jour-là, il était dans un grand soir et il avait gagné le match à lui tout seul. »

Camel Meriem revient aussi, non sans humour, sur les fêtards du vestiaire des Girondins, avec bien évidemment en tête Christophe Dugarry devant Jean-Claude Darcheville et Pascal Feindouno : « Quand on voulait organiser une soirée pour fêter quelque chose, c’est toujours Dugarry qui s’en occupait. Il connaissait tous les bons endroits où il fallait aller. Et sur ma dernière année à Bordeaux, Darcheville et Feindouno c’était pas mal. Surtout Pascal ! Ils étaient toujours ensemble. Ils rigolaient tout le temps, chambraient beaucoup. Dans un vestiaire, ils mettaient l’ambiance. Et quand il fallait sortir, ils n’étaient pas les derniers. »

Milieu offensif avec une excellente technique et une belle qualité de passe, Camel Meriem était un joueur élégant sur les pelouses de Ligue 1. Et il a été marqué par la rudesse de Cyril Rool, recordman des avertissements dans notre championnat : « Certains joueurs avaient un tempérament assez chaud et qu’il valait mieux avec soi. Je pense à Cyril Rool, avec qui j’ai joué à Bordeaux et que j’avais rencontré quand il jouait à Bastia. Ce n’était pas facile de l’avoir en face. C’est paradoxal car il est très gentil et très calme en dehors. Mais il se transformait sur le terrain. Et l’autre latéral, c’était Jurietti, un peu dans le même style. »

 

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