Cinéma: dessine-moi un film


DÉCRYPTAGE – Les réalisateurs américains prisent l’usage du story-board, les Français beaucoup moins. Mais à quoi sert-il?

«J’ai toujours regretté d’être né trop tard pour convaincre Alfred Hitchcock de mes talents de dessinateur», écrit Sylvain Despretz, en préambule à Los Angeles. Story-boards & chants de sirène sur celluloïd, récit en textes et en images d’un fabuleux destin, autant qu’une passionnante leçon de cinéma, paru cet automne (Éditions Caurette). L’illustrateur français exilé à Hollywood depuis plus de vingt ans a pourtant travaillé avec la crème des réalisateurs: Ridley Scott (Gladiator, La Chute du Faucon noir), Tim Burton (La Planète des singes),David Fincher (le clip de Madonna Like a Prayer) ou encore Stanley Kubrick (Eyes Wide Shut). Mais Hitchcock reste le maître indépassable, le metteur en scène absolu, et le chantre du story-board.

Story-board? Le terme est difficile à traduire. Despretz en donne une définition assez claire: «Un story-board est une série de cases illustrées qui prédécoupent une séquence plan par plan, montrant ce qui devrait apparaître dans l’objectif de la caméra et sur

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