Les musées de Dresde restituent un chef-d’œuvre de Largillière


Les ayants droit d’un collectionneur spolié à Paris durant les années noires obtiennent le retour d’un portrait de la favorite de Philippe d’Orléans.

Ville martyre, victime du plus brutal bombardement aérien de la Seconde Guerre mondiale, Dresde ne pouvait que prendre cette décision. Son groupement de quatorze musées et trois bibliothèques a annoncé le 28 janvier qu’elle restituait un des chefs-d’œuvre de sa Galerie des maîtres anciens aux ayants droit d’une famille française juive spoliée en 1941.

Il s’agit d’une œuvre d’un des portraitistes français les plus célèbres de son temps, Nicolas de Largillière (1656 -1746). Elle représente peut-être, métamorphosée à la manière d’Ovide en nymphe Pomone, la marquise de Parabère, favorite du régent Philippe d’Orléans.

Le tableau avait été acquis en 1928 par Jules Strauss, né juif allemand en 1861, arrivé en France vers 1880, devenu banquier à Francfort et à Paris collectionneur de trésors XVIIIe siècle et impressionnistes. Ce sont ses descendants qui l’ont identifié au cours de leurs propres recherches, via internet et www.lostart.de, la base de données allemande centralisant les biens culturels

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 73% à découvrir.

Abonnez-vous : 1€ le premier mois

Annulable à tout moment

Déjà abonné ?
Connectez-vous

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*