«Je suis victime d’une injustice», le parolier Yohann Malory se défend de toute agression sexuelle


Collaborateur de Louane, Lola Le Lann ou encore Johnny Halliday, l’auteur prend pour la première fois la parole depuis qu’une enquête a été ouverte contre lui en novembre 2020.

«Ces filles se servent du mouvement MusicToo pour régler leurs comptes avec moi». Des accusations que Yohann Malory double d’une plainte pour dénonciation calomnieuse, après l’ouverture, le 1er novembre, d’une enquête préliminaire pour agressions sexuelles le visant. Dans un entretien au Parisien , l’artiste de 35 ans, parolier phare de la chanson française, s’exprime pour la première fois depuis que quatre plaintes ont été déposées contre lui.

Lola Le Lann met le feu aux poudres

L’artiste reproche, notamment, à la sœur de la première plaignante d’avoir a adressé un message à l’actrice et chanteuse Lola Le Lann – personnalité à l’origine de la médiatisation des faits -, l’informant que plusieurs femmes portaient plainte contre lui. Le 6 octobre 2020, le couperet tombe. Le Lan annonce, sur Instagram, qu’à la suite d’un message mettant en cause l’un de ses auteurs, elle ne sortirait pas son album. Du vent pour Malory. Selon lui, l’interprète de Soleil avait dû renoncer à la vente physique de son CD et accepter d’être diffusée uniquement sur les plateformes de streaming.

Rappelant son investissement professionnel auprès de nombreux artistes, dont Louane et Jenifer, Malory assure être «pour la libération de la parole de la femme […] à condition que le mouvement [MusicToo, qui recueille les témoignages de femmes harcelées ou agressées sexuellement dans le monde de la musique, NDLR] ne fasse pas les enquêtes à la place de la police et respecte la présomption d’innocence».

Droguée à son insu

Répondant aux accusations de l’une des plaignantes, qui dit avoir été droguée avant l’agression, l’artiste assume «avoir versé du MDMA [équivalent de l’ecstasy] dans le verre d’une jeune femme à son insu» alors qu’il fêtait dans une discothèque parisienne, en octobre 2019, la fin du tournage son dernier clip. «J’avais consommé de la drogue, explique-t-il. Et j’en ai mis dans les verres de plusieurs de mes amis, filles et garçons. Les autres savaient, mais pas elle, car elle s’était greffée à la soirée.»

Une prise de drogue qui l’aurait rendue malade. Selon les dires de Malory, il aurait, ensuite, raccompagné la jeune femme en Uber, puis pris de ses nouvelles le lendemain des faits. «Dans les jours qui ont suivi, elle m’a informé qu’elle s’était rendue à l’hôpital pour faire des analyses de sang, que la présence de drogue avait été détectée et qu’elle avait déposé plainte. Mais il n’a jamais été question d’agression sexuelle», réitère-t-il.

Les trois autres plaintes ? Une machination, les plaignantes étant «liées entre elles», selon lui. Et une nuisance pour sa carrière professionnelle, surtout : «Je suis victime d’une injustice. Alors que tout se passait très bien pour moi, j’ai dû suspendre tous mes projets afin de me concentrer sur ma défense.»

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