Bénabar, les dessous d’une renaissance


Après des hauts et des bas, le chanteur populaire retrouve sur «Indocile heureux», son nouvel album, un niveau d’exigence qu’il avait perdu.

Indocile heureux, le neuvième album de Bénabar, sort vendredi. Il y a bien longtemps que la sortie d’un disque de ce chanteur n’avait constitué un événement. S’il est présent dans le paysage depuis près de vingt-cinq ans, l’homme n’avait pas encore acquis ses galons de «classique» de la chanson française. La faute à de mauvais disques, à un caractère parfois ombrageux et à une suite de choix hasardeux. À tout juste 50 ans, Bénabar nous semblait à bout de souffle. On n’aurait pas été étonné qu’il disparaisse tout simplement des radars à force de le voir patauger. Contre toute attente, le voici qui revient. Mieux, il s’est réinventé. On peut parler de nouveau souffle. Si Indocile heureux est une réussite à porter au crédit de celui qui est un des chanteurs les plus populaires de ce pays, c’est parce que celui-ci a su se remettre en question, en renouvelant son entourage artistique.

Sébastien Farran, qui fut manager de NTM puis de Johnny Hallyday, s’occupe désormais des affaires de ce quinquagénaire.

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