Nantes – Domenech : « Les erreurs s’accumulent »


Le coach nantais a subi sa première défaite depuis son retour sur la pelouse de Metz après trois nuls inauguraux avec les Canaris.

Trois nuls et désormais une défaite pour Raymond Domenech sur le banc du FC Nantes. Battues ce dimanche après-midi à Metz (2-0), son équipe va mal et devra lutter pour rester en Ligue 1 à l’issue de la saison.

« Charles Traoré exagère, il est déçu, on l’est tous. Mais on n’a pas joué les mains dans les poches. Ce n’est pas un problème d’envie, c’est un ensemble de détails qui font qu’on ne peut pas jouer le coup à fond », a estimé l’ancien sélectionneur des Bleus après avoir entendu son défenseur critiquer l’envie montrée par son équipe.

« On gâche très vite nos actions offensives. Jusqu’à maintenant on pouvait parler de qualité de jeu mais là, on est dans le dur, les joueurs doivent en prendre conscience. Les erreurs s’accumulent.

« Le FC Metz est une équipe solide mais on n’a pas été bousculé. Pour nous, c’est un match qui peut rester à 0-0 mais il ne faut pas faire d’erreurs dans ces situations. Les efforts, ils en font, les courses aussi. C’est la gestion du ballon qui me gêne, pas la récupération. Je n’ai rien à leur reprocher sur l’état d’esprit. C’est un problème de qualité. On gâche nos occasions par de mauvaises passes, de mauvais choix. »

Auparavant, Charles Traoré avait pointé du doigt l’attitude collective de Nantais privés de victoire depuis plus de deux mois. « Ça passe par l’envie d’abord, mais on n’a pas mis assez d’envie. On jouait les mains dans les poches », a lancé le défenseur.

« Il faut arrêter de croire qu’on est en haut, on est en bas. Il faut se dire les choses. Il faut vite tirer la sonnette d’alarme. On joue le maintien. Les concurrents directs prennent le large.

« On se fait bouger dans les duels, il n’y a pas de révolte. Bien sûr qu’il faut être inquiet. Il faut plus de révolte, d’envie. Il faut arrêter de croire qu’on est arrivé. On n’a pas été bon aujourd’hui. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, nous sommes les premiers coupables. Il faut arrêter de dire que ce sont les entraîneurs. Il faut agir sur le terrain. Le groupe peut s’en sortir, il faut sortir les  »cojones ». »

Prochain rendez-vous pour Nantes, dimanche prochain sur la pelouse de Monaco. 

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