OM – Germain : « Pas dans ma nature de céder à une forme de démobilisation »


L’attaquant olympien s’est confié sur l’arrivée de Milik et la concurrence en attaque, ainsi que la mauvaise passe traversée par le club.

L’Olympique de Marseille se déplace à Monaco ce samedi avec l’objectif de mettre fin à une bien mauvaise série, alors que l’équipe reste sur deux revers inquiétants devant Nîmes et Lens. Les hommes d’André Villas-Boas sont notamment à la peine dans le secteur offensif, et se sont offert les services d’Arkadiusz Milik, qui pourrait faire ses grands débuts en Principauté.

« Il n’est pas dans ma nature de céder à une forme de démobilisation, a assuré Valère Germain au Parisien à propos de la concurrence à venir avec le Polonais, lui qui ne jouit déjà pas d’un grand temps de jeu actuellement. Même si on m’offre dix ou quinze minutes, je donne tout.

« Quand Mario Balotelli nous a rejoints il y a tout juste deux ans, on me promettait le banc de touche. Ça a été tout l’inverse. Au début, surtout, notre duo a bien fonctionné. Ça sera peut-être pareil ou bien je ne jouerai quasiment plus. »

« Je n’ai pas énormément de temps de jeu. En Ligue 1, j’ai seulement été titulaire à trois reprises. J’ai tiré trois fois pour autant de buts. Même si les chiffres ne veulent pas dire grand-chose, il y a de l’efficacité au moins ! », analyse-t-il au moment d’évoquer ses prestations cette saison.

« C’est important de marquer pour un attaquant et d’avoir de bonnes statistiques. J’ai parfois été aligné sur un côté pour répondre aux besoins du coach. Je fais de mon mieux même si, parfois, ça se révèle délicat. »

« On est en retard sur nos objectifs »

L’ancien niçois et monégasque a également évoqué la triste dynamique de l’équipe, distancée dans la course au podium et à la Ligue des champions.

« Je ne sais pas si on est en crise, mais notre situation actuelle n’est pas simple. On est en retard sur nos objectifs de l’été. On possédait deux jokers avec ces matchs en retard pour se rapprocher du podium. En perdant contre Lens, on en a clairement grillé un. Désormais, on n’a plus le droit à l’erreur d’ici à la fin du championnat », a-t-il affirmé, avant d’écarter l’hypothèse d’un manque de caractère dans le groupe.

« Je ne crois pas. L’équipe n’a pas beaucoup changé par rapport à celle classée deuxième la saison passée. Les leaders, ceux qui portent la voix, sont toujours là. Il suffirait juste d’un match référence, d’un déclic, pour se relancer. »

 

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