Les 1001 secrets du palmarès des artistes les plus chers au monde


DÉCRYPTAGE – Le 28 janvier prochain, un Botticelli entend défier les enchères, trois ans après le Salvator Mundi de Vinci. Les records publics en cachent d’autres, plus importants, en ventes privées. Études de cas.

And the winner is… Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, le peintre florentin des femmes au cou de cygne, dit Sandro Botticelli? Le 28 janvier, chez Sotheby’s à New York, un Portrait d’homme au médaillon, très proche de celui peint en 1474 et conservé aux Offices de Florence, est annoncé comme le nouveau challenger d’un certain Léonard de Vinci. Estimé carrément 80 M$ alors qu’il suscite toujours des doutes, il pourrait bousculer le palmarès toujours dominé à ce jour, et de très loin, par le Salvator Mundi, dudit Vinci depuis le record retentissant de 450,3 M$ (383 M€). En un coup de marteau chez Christie’s à New York en 2017, grâce à une vente hybride et hypermédiatisée, ce Christ attribué au génie de la peinture divine est devenu l’œuvre la plus chère au monde, mais n’a pas été accroché dans l’expo «Vinci» au Louvre comme prévu. Après enquête express, le Wall Street Journal a révélé que ce trophée chrétien avait été acheté par le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman

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