Pierre Le-Tan, la mémoire d’un chineur discret et fantasque


Un peu Plus d’un an après la disparition du dessinateur, Sotheby’s vend quelque 400 lots de sa collection atypique et des œuvres de sa main.

«La collection que je connais le mieux et dont il m’est difficile de parler est évidemment la mienne. Elle est insaisissable», écrit feu Pierre Le-Tan, dans son livre Quelques collectionneurs, paru en 2013, chez Flammarion. J’ai possédé, je peux le dire, des milliers d’objets. Même si aujourd’hui la plupart ne sont plus que des souvenirs, je continue à chercher, à trouver, à acquérir. L’acquisition étant, pour une raison mystérieuse, l’acte le plus important, comme celui du joueur qui lance un dé. L’idée de spéculation ne m’a jamais effleuré, ni celle de “décoration”. Collectionner m’est à la fois indispensable et parfaitement inutile», poursuit-il.

Au fil des ans, sans jamais se soucier des modes, ce chasseur d’objets rares a accumulé des centaines de trouvailles dans son appartement de la place du Palais-Bourbon, à Paris. Quelque 400 pièces sont à vendre le 16 mars, pour les plus importantes et, pour les autres, en ligne du 9 au 17 mars, à une estimation autour de 1 à 1,5 million d’euros.

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