Pascal Dusapin:«Je voulais que les pierres chantent»


INTERVIEW – Invité du festival Présences, le musicien évoque son installation sonore au Panthéon, inaugurée en novembre. Occasion de revenir sur le parcours du compositeur qui reste le français le plus joué à l’étranger.

On ne voit que lui, dans l’immensité du Panthéon. Aux pieds du pendule de Foucault qu’il affectionne, pour en avoir fait le tour des centaines de fois avec ses enfants quand ils étaient jeunes, on ne sait ce qui impressionne le plus: sa taille ou la densité de sa chevelure? À moins que ce ne soit cette voix qui porte bien au-delà des sept secondes de réverbération du lieu, et réchauffe l’atmosphère glaciale de cette matinée de janvier.

À 65 ans, le compositeur Pascal Dusapin est venu présenter son installation sonore pour le temple de la gloire, In nomine Lucis. Une installation pérenne, commande d’État, inaugurée le 11 novembre dernier lors de la panthéonisation de Maurice Genevoix, pour aller de pair avec l’installation du plasticien Anselm Kiefer. Le grand public n’a toujours pas pu la découvrir, crise sanitaire oblige. Son émotion est palpable, alors que s’élèvent les voix du chœur Accentus, enregistrées à la Philharmonie de Paris (producteur délégué de l’installation), et diffusées

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Abonnez-vous : 1€ le premier mois

Annulable à tout moment

Déjà abonné ? Connectez-vous

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*