Filippo Inzaghi : « Je ne copie personne, j’ai mes forces et mes faiblesses »


Pippo Inzaghi s’est confié sur son nouveau rôle en tant qu’entraîneur, alors que son équipe de Benevento traverse une belle passe en Serie A.

Après notamment un passage compliqué sur le banc de l’AC Milan, Filippo Inzaghi s’éclate avec Benevento, qu’il a fait monter en Serie A cette saison. Mieux encore, son équipe occupe une belle dixième place au classement presque à mi-saison et propose de belles choses.

« Nous sommes des rookies, on sait d’où l’on vient, ce sera compliqué de se sauver, mais on profite de ce moment. Benevento est une équipe que tout le monde craint, et ça, c’est la plus belle reconnaissance, peu importe comment ça se finira », a confié le légendaire buteur italien dans une interview à L’Equipe.

Une expérience chez les Rossoneri, où il fut joueur pendant onze saisons, qui n’a pas été aussi belle qu’espérée. « C’était difficile, mais j’ai beaucoup appris. Et puis après moi, il y a eu d’autres recrues et entraîneurs, et ça n’a pas été beaucoup mieux. J’aurais probablement dû commencer plus bas avec une équipe plus rodée, mais je ne pouvais pas dire non, car le Milan, c’est ma vie. »

Pas de quoi décourager celui qui se plaît dans ce rôle qui nécessite de transmettre un vécu à ses joueurs. « J’étais hésitant, mais la plus grande satisfaction est de transmettre ce que j’ai été en tant que joueur : toujours y croire, y mettre l’implication et l’envie. Ces ingrédients qui nous ont permis de remporter le championnat de Serie B la saison passée en battant de nombreux records. »

Joueur incroyable sur les terrains, Pippo a également assuré qu’il aurait beaucoup aimé s’entraîner lui-même : « Si seulement… Bien sûr que j’aurais voulu. Malheureusement, je ne joue plus, je garde la forme, mais je suis trop nostalgique quand je rechausse les crampons. »

« Simone est l’un des meilleurs coaches d’Europe »

L’entraîneur a également été interrogé sur ses modèles à travers l’Europe, lui qui a connu nombre de grands coaches lorsqu’il foulait encore les pelouses de Serie A.

« J’ai eu d’excellents coaches dont Carlo Ancelotti, mon préféré, mais je ne copie personne, assure-t-il. Je suis Inzaghi avec mes forces et mes faiblesses. Le foot avance, se modernise, ce que vous faisiez il y a cinq ans n’est peut-être déjà plus à la page aujourd’hui.

« Je ne suis pas de ceux qui pensent que leurs idées font gagner le match, ce sont les joueurs qui les font gagner et je m’adapte donc à eux. »

Des modèles parmi lesquels pourrait venir s’ajouter son frère Simone, à la tête de la Lazio depuis 2016. « C’est l’un des meilleurs coaches d’Europe, pas seulement d’Italie. Il est l’entraîneur moderne qui apporte autant dans la gestion que sur le terrain. Un très bon mix. J’ai beaucoup à apprendre de lui, c’est une source d’inspiration. »

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