une «cornette d’or» qui s’effrite inexorablement


C’est le surnom donné aux propriétés des congrégations religieuses, situés souvent au cœur de Paris. Ces précieux mètres carrés, souvent dotés de jardins qui sont devenus des raretés.

Il est très difficile d’obtenir des chiffres précis sur l’étendue des biens immobiliers de l’Église à Paris. Cette dernière posséderait 0,3 % des immeubles de la capitale, soit une goutte d’eau dans la ville. Mais le foncier non bâti, qui est devenu une rareté, représenterait encore quelque 80 hectares. Situés pour la plupart au cœur de Paris, ces précieux mètres carrés, souvent dotés de jardins, ont longtemps formé ce que l’on a appelé «la cornette d’or». À partir des années 1980, la diminution des vocations religieuses, ainsi que l’impossibilité d’entretenir murs et parcs, a poussé des congrégations, contraintes et forcées, à quitter les lieux.

Les bâtiments abandonnés ont parfois fait l’objet de don – l’exemple le plus récent étant le monastère de la Visitation, rue du Cherche-Midi, cédé en 2013 au diocèse de Paris. Dans la même décennie, la maison d’accueil de Notre-Dame de l’Ouÿe est entrée entre les mains du diocèse. « Nous sommes par ailleurs locataire de 90 % des surfaces du monastère

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