CRITIQUE – Trois romans en un volume pour retrouver l’univers d’un écrivain, amoureux des livres, du cinéma et de la nostalgie.
Si les lecteurs du Figaro connaissent l’art et la manière du Neuhoff critique littéraire et cinématographique ou chroniqueur de l’air du temps, on peut retrouver le talent de l’écrivain dans un volume rassemblant trois «romans d’avant», à savoir Les Hanches de Laetitia (1989), La Petite Française (1997) et Un bien fou (2001).
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Le premier se déroule à Toulouse au milieu des années 1970. Le narrateur, Antoine, s’est inscrit en khâgne à cause de la lecture de Notre avant-guerre de Brasillach. Lui et ses amis tournent autour de Laetitia Hèze car «être amoureux d’elle est un sport assez répandu» dans cette ville de province un peu étroite que l’on rêve de quitter pour conquérir Paris. En attendant, les salles de cinéma et les bars servent de refuges. Les soirées alcoolisées se succèdent, les femmes restent un continent mystérieux. Antoine a cependant une aventure avec la mère de l’une de ses copines. Une garde à vue, une virée à Cadaquès, un suicide et un mariage ponctuent ce roman d’apprentissage
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