Laura Bossi, entre Darwin et Dante


LES FIGURES DE LA RENTRÉE- Cette historienne des sciences signe la prochaine exposition d’Orsay et prépare, en Italie, le 700e anniversaire de la mort du poète.

À droite dans l’appartement près de la place des Victoires, empilé sur un mètre, un dixième des livres qui lui ont été nécessaires pour la prochaine exposition au Musée d’Orsay: «Les origines du monde». À gauche, plus haute encore, la pile des ouvrages dont elle se sert pour collaborer au 700e anniversaire de la mort de Dante. Avec l’historien de l’art et académicien Jean Clair, son mari et complice intellectuel, Laura Bossi travaille à l’événement qui promet d’en être le retentissant point d’orgue: une exposition sur l’enfer du Moyen Âge à nos jours… à Rome! Ce sera pour octobre, aux Écuries du Quirinal, précisément. Le Vatican prêtera la Carte de l’Enfer dessinée par Botticelli. On verra le plâtre de la porte de Rodin, des Goya, des Gustave Doré. Et dire que jadis le Grand Palais a refusé ce thème…

Comment de neurologue réputée, spécialiste du traitement médicamenteux de l’épilepsie et des maladies neurodégénératives, Laura Bossi, Milanaise arrivée à Paris à l’âge de 28 ans, qui dirigea

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