«Philippe Druillet est enfin reconnu comme un maître aux États-Unis»


INTERVIEW – La parution chez Taschen d’un bel ouvrage consacré aux «Maîtres de l’art fantastique» offre une large place à l’artiste français. Le mythique rédacteur en chef de la revue Métal Hurlant analyse ce retour en grâce venu de l’autre côté de l’Atlantique.

L’art de l’illustration fantastique populaire, venue des États-Unis à partir des années 1920, a fini par créer au fil du temps une mythologie graphique faite de dragons furibonds et d’Hercules musculeux, d’extraterrestres verdâtres aux yeux globuleux, de vamps sensuelles, ou de monstres griffus à l’allure terrifiante.

Cet univers imaginaire, tour à tour fourmillant, violent, sexy, effrayant, enchanté ou magique n’a cessé de fasciner depuis les couvertures des revues «pulps» à 10 cent, jusqu’aux toiles d’artistes exposées dans diverses galeries ces dernières années.

Ces mondes merveilleux et envoûtants ont ainsi généré au fil des décennies leurs propres artistes sur près d’un siècle. L’éditrice et auteur Dian Hanson vient d’en établir un panorama éclairant dans son ouvrage Masterpieces of Fantasy Art, paru chez Taschen. L’ouvrage de 532 pages, et qui ne pèse pas moins de sept kilos, réserve son lot de surprises.

L’œuvre de Philippe Druillet, chaotique, misanthrope, ornementée à l’extrême, échappe à toute synthèse. Taschen

Et notamment une : Dian Hanson met en exergue plusieurs auteurs européens,

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