GRAND RÉCIT – Grâce à leur capacité à se réinventer, les sociétés de ventes tirent leur épingle du jeu, alors que les foires ont subi des annulations en cascade.
On aurait pu craindre un effondrement du marché de l’art face au Covid-19… Comparé à d’autres secteurs totalement sinistrés, le monde des enchères ne s’en sort pas si mal, d’autant que beaucoup de foires ont été annulées ou repoussées et que leurs modèles en ligne n’ont pas vraiment réussi à séduire les collectionneurs. Le secteur a réussi à s’adapter aux règles sanitaires, grâce à sa capacité à inventer de nouveaux formats de ventes, à mutualiser les compétences de toutes ses places, à sortir du cadre en mariant les spécialités en une même dispersion. À l’image de ce T-Rex vendu 31,8 millions de dollars chez Christie’s à New York ou ce squelette de Tyrannosaurus rex adjugé plus de 3 millions d’euros chez Binoche & Giquello à Drouot, dans une dispersion d’œuvres plus classiques. Il a pu continuer à vivre avec ou sans public, grâce aux ventes en live à huis clos et surtout celles en ligne qui ont fait un bond spectaculaire.
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