Mort de Christophe Dominici : les résultats des analyses toxicologiques révélés, mais…


Que s’est-il exactement passé dans l’après-midi du 24 novembre 2020 ? Comment Christophe Dominici en est-il arrivé à monter sur le toit d’un immeuble désaffecté du Parc de Saint-Cloud, dont il est tombé ? De nombreuses questions restent en suspend alors que l’on espérait que les analyses toxicologiques apporteraient des réponses.

L’Equipe révèle les résultats de ces analyses sanguines ce lundi 7 décembre, citant une source proche de l’enquête. « Aucune trace de stupéfiants, ni d’alcool, ni de médicaments en dose élevée n’a été relevée dans son sang. Des traces de médicaments, mais en concentration peu élevée, ont été retrouvées« , nous apprend le site du quotidien sportif. Il y a quelques jours, L’Equipe avait fait savoir que Christophe Dominici s’était vu prescrite un traitement médicamenteux lourd et les analyses pratiquées devaient permettre d’établir si l’ancien sportif le prenait bien. Ce traitement servait à traiter un état dépressif qui lui aurait été diagnostiqué. Les enquêteurs travailleraient à présent sur la piste d’une « bouffée délirante« . Dans ses premières confidences accordées au magazine Paris Match, Loretta Denaro, la veuve de Christophe Dominci, avait révélé que son défunt mari était resté 15 jours sans dormir il y a quelques mois, après l’échec d’un projet qui lui tenait très à coeur.

L’ancien rugbyman de 48 ans s’était associé à des investisseurs émiratis pour racheter le club de rugby de Béziers, évoluant en Pro D2. Malheureusement, le rachat avait capoté et un autre projet plus « concert » avait été choisi par la direction du club. « L’échec du projet de relance de Béziers l’a détruit« , avait confié Loretta à Paris Match. « Lire toutes les critiques, ça l’a beaucoup affecté, il s’est senti isolé, abandonné… Quand son projet a été écarté, il n’a pas dormi pendant quinze jours, il était dévasté. Mais pas au point de commettre un geste désespéré. Ce n’est pas possible, il avait trop de vie en lui pour faire ça, non, c’est impossible ! Je pense que ce n’était pas lui. Ce n’était pas lui, tout allait bien. Les travaux de notre en maison en construction à Sèvres avançaient, on avait plein de projets, les filles allaient bien. C’est impensable ! Impensable…« , avait-elle ajouté, rejetant une nouvelle fois la thèse du suicide.

Depuis le 4 décembre dernier, Christophe Dominici repose auprès de sa grande soeur Pascale, dans le caveau familial au cimetière de la Ritorte à Hyères. L’ancien sportif ne s’était jamais remis de la mort brutale de cette dernière, dans un accident de voiture en 1986, alors que Christophe Dominici n’avait que 14 ans. Avant son inhumation, une cérémonie religieuse avait été organisée en l’église Saint-Louis en présence de la veuve de Christophe Dominici, de leurs deux filles, Kiara et Mya, et de nombreux amis parmi lesquels le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte, ancien sélectionneur de l’équipe de France dont « Domi » a fait partie.

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