Bordeaux – Pas de dépendance à Hatem Ben Arfa selon Jean-Louis Gasset


Si Hatem Ben Arfa brille en Gironde, son entraîneur s’est refusé à dire que son équipe était dépendante des exploits de l’ancien du PSG.

Bordeaux va mieux. Une semaine après son nul à Paris, le FCGB est parvenu à trouver la solution pour dominer Brest (1-0), grâce à l’inévitable Hatem Ben Arfa. Durant cette rencontre, les Girondins auront longtemps buté sur une défense bretonne au sérieux retrouvé, après avoir encaissé de nombreux buts depuis le début de saison.

C’est tout juste si les Girondins n’ont pas été punis sur un coup-franc repris victorieusement par Paul Lasne. Mais après de longues minutes, la VAR a annulé le but pour un hors-jeu du Brestois, légèrement en avance sur l’alignement bordelais. Et c’est finalement Hatem Ben Arfa, l’homme en forme du moment, qui a trouvé la faille d’une frappe à l’entrée de la surface pour permettre aux Girondins d’entretenir leur bonne dynamique. L’ancien du PSG confirme lui son retour au premier plan.

« Il n’est vraiment pas loin d’être à 100% »

Si les exploits personnels du milieu offensif cachent certains manques du reste de l’équipe, son entraîneur refusait de parler d’Hatem Ben Arfa dépendance en conférence de presse d’après-match. « Hatem, il est libre, et l’équipe doit s’organiser en fonction de là où il est. C’est difficile parfois de faire comprendre à des joueurs, tout le monde le fait. Mais il n’y a pas de dépendance. Il doit lui manquer encore un petit quart d’heure en termes de fraicheur. Mais il n’est vraiment pas loin d’être à 100% », a-t-il déclaré.

Pas encore à 100% selon Jean-Louis Gasset, le joueur formé à l’Olympique Lyonnais est déjà un cauchemar pour les défenses adverses. Si bien que le coach brestois Olivier Dall’Oglio était obligé de reconnaître son talent. « Ils ont eu des occasions, des transversales et Ben Arfa a été brillant aussi. Je pensais que l’on pouvait tenir et que l’on pouvait éviter de prendre un but comme ça. La frappe de Ben Arfa passe entre les jambes d’un défenseur, elle est millimétrée, c’est malheureux », a-t-il analysé.

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Un but plein de maîtrise technique, encaissé avec un timing regrettable pour l’équipe du Finistère. « Il restait sept, huit minutes, on était plutôt solides. Ce n’est pas simple de contrôler Ben Arfa, il a une aisance technique, on sait ce qu’il va faire mais il le fait vite », a ensuite ajouté Olivier Dall’Oglio. Une chose est sûre, en acceptant de relancer le joueur aussi passé par le Stade Rennais et l’OGC Nice, les Girondins ont assurément flairé le bon coup, tandis que beaucoup d’observateurs se montraient sceptiques.

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