Les chartistes, hussards noirs de l’érudition


Un livre célèbre le bicentenaire de l’École nationale des chartes. L’établissement a marqué en profondeur, mais avec discrétion, le paysage culturel français.

Qu’y a-t-il de commun entre Valérie Mangin, dessinatrice de bande dessinée, créatrice de la série Alix Senator , le diplomate Nicolas Roche, aujourd’hui directeur de cabinet de Jean-Yves Le Drian, Solveig Serre, musicologue célèbre pour avoir lancé un programme de recherches universitaires intitulé «Punk Is Not Dead», ou Philippe Barbat, le directeur général des patrimoines du ministère de la Culture? Si l’on ajoute à cette liste Annabelle Ténèze, directrice des Abattoirs, le centre d’art contemporain de Toulouse, Isabelle Le Masne de Chermont, à la tête du département des manuscrits de la BnF, Alban Cerisier, l’archiviste des Éditions Gallimard, ou Jannic Durand, le patron du département des objets d’art du Louvre, la réponse se devine. Tous sont issus de l’École nationale des chartes, formation d’excellence qui occupe dans la vie culturelle française une place originale.

Qui sont «les chartistes», ces hussards noirs de l’érudition, formés à l’austère discipline des études historiques,

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