le mariage du brut et du merveilleux


Diane de Selliers nous propose de relire ses contes au regard d’œuvres imaginatives.

«C’est la seule vérité de la vie», dit Saint-Exupéry au sujet des contes. Les contes, on y revient toujours, et à Perrault en particulier, qui, le premier, formalisa ce genre littéraire, puisant sa matière dans des histoires populaires emplies de fées, d’ogres et de petits enfants aussi tendres que dégourdis. Les contes de Perrault?

Reprendre les dessins magnifiques de Gustave Doré n’apportait rien, et je craignais que faire appel à un illustrateur contemporain n’enferme les textes dans le regard de l’artiste

Diane de Selliers, éditrice

L’éditrice Diane de Selliers y a pensé il y a une vingtaine d’années pour sa collection «Les grands textes de la littérature illustrés par les grands peintres». «J’y songeais, mais je ne parvenais pas à concrétiser ce projet, raconte-t-elle. Reprendre les dessins magnifiques de Gustave Doré n’apportait rien, et je craignais que faire appel à un illustrateur contemporain n’enferme les textes dans le regard de l’artiste. J’avais enterré le projet jusqu’à ce jour de 2018 où j’ai eu une intuition: l’art brut!» L’éditrice avoue qu’elle ne connaissait pas plus que cela cet art des «fous» que Jean Dubuffet entreprit de porter à la lumière. Mais, fidèle à sa manière

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