Meghan Markle victime d’une fausse couche : la famille royale était-elle au courant ?


Dans une tribune pour le moins poignante, Meghan Markle a confié avoir subi une fausse couche en juillet dernier, alors qu’elle était chez elle avec son fils Archie (1 an), dans leur villa de Santa Barbara. Une douloureuse épreuve que l’épouse du prince Harry a choisi de raconter sur le site du New York Times ce 25 novembre 2020. Les Sussex ayant quitté la famille royale britannique pour s’installer outre-Atlantique en début d’année, le clan Windsor était-il au courant de ce drame avant la publication de cette tribune ?

Auprès de la BBC, la journaliste spécialisée du Vanity Fair américain Katie Nicholl a affirmé que oui : « La famille royale a été d’un grand soutien. Ils étaient au courant de ce qui s’est passé. Harry était en contact permanent avec eux durant l’été et ils savaient ce qu’ils traversaient. Je crois comprendre qu’ils ont été soutenus par la famille royale à ce sujet. » Le palais de Buckingham était donc très certainement au courant, mais nul ne sait si la reine Elizabeth, le prince Charles ou même le prince William ont été prévenus de la publication d’une tribune de Meghan racontant sa fausse couche.

Ce triste événement est survenu près de trois après l’officialisation du Megxit et l’installation du prince Harry et Meghan Markle en Californie. Bien que les relations entre les Sussex et le reste de la famille royale aient pâti de ce départ choc, le couple a maintenu le contact avec l’Angleterre, notamment en faisant des visioconférences avec son fils Archie. Dans cette épreuve, Meghan Markle a certainement pu compter sur le précieux soutien de sa mère Doria Ragland, qui résiderait désormais avec les Sussex dans leur grande villa de Montecito, à Santa Barbara.

Est-ce-que ça va ?

Dans l’espoir de mettre fin au tabou entourant encore les fausses couches, et d’encourager d’autres femmes à témoigner pour ainsi « faire les premiers pas vers la guérison« , l’ancienne actrice de 39 ans a notamment écrit : « C’était un matin de juillet qui a commencé comme tous les autres : faire le petit-déjeuner. Donner à manger aux chiens. Prendre mes vitamines (…). Attacher mes cheveux en queue de cheval avant d’aller voir mon fils dans son berceau. Après avoir changé sa couche, j’ai ressenti une forte crampe. Je suis tombée au sol avec lui dans mes bras, murmurant une berceuse pour nous garder tous les deux calmes (…). Je savais, alors que je serrais mon premier enfant dans mes bras, que je perdais mon deuxième« .

La duchesse de Sussex a ajouté : « Des heures après, je suis allongée dans un lit d’hôpital, tenant la main de mon mari. J’ai senti le calme de sa paume et embrassé ses doigts, mouillés de nos larmes. En regardant ces murs blancs et glacés, j’ai essayé d’imaginer comment nous allions guérir (…). Assise dans ce lit d’hôpital, regardant le coeur de mon mari se fendre alors qu’il tient tant bien que mal les morceaux du mien, j’ai réalisé que le seul moyen de commencer à guérir était de demander : ‘Est-ce que ça va ?’ » Tout en expliquant que ce sujet « reste criblé de honte (injustifiée) perpétuant un cycle de deuil solitaire« , Meghan Markle conclue sa tribune en affirmant : « Ce Thanksgiving, alors que nous préparons une fête sans précédent (…), engageons-nous à demander aux autres : « Est-ce-que ça va ? »« 

Cette année 2020 s’est révélée particulièrement éprouvante pour la duchesse : l’officialisation du Megxit, suivi d’un déménagement sous-tension en Californie et ce, en pleine pandémie, les vives manifestations outre-Atlantique contre les inégalités raciales, qui la touchent particulièrement, un procès contre un tabloïd anglais… Bien qu’elle ait pris ses distances avec la monarchie, Meghan Markle continue de régulièrement faire l’objet de vives critiques, comme lorsqu’elle s’est exprimée sur les élections présidentielles américaines.

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