EXCLUSIF – La bataille des «estates» des artistes historiques fait rage entre les galeries. Le plus espiègle des minimalistes, disparu en mai 2016 à 90 ans, rejoint la troupe de ces maîtres très disputés.
Pendant le confinement, le reconfinement et la course aux vaccins, la bataille des «Estates» continue. Dans l’emballement du marché de l’art contemporain, ces convoitées successions d’artistes historiques, gages de légitimité, de longévité, d’expositions muséales et de cotes associées, sont devenues des mines d’or et les garanties face à un avenir incertain. Les galeries internationales se les disputent donc âprement, derrière de courtoises manières, tant l’art contemporain a besoin de maîtres et de références pour poursuivre sa lancée. La pandémie qui met a priori le monde de l’art sur le mode pause, n’interrompt pas cette conquête.
Ainsi, le couple de galeristes Iwan Wirth et Manuela Wirth, Marc Payot, co-presidents de Hauser & Wirth, annoncent que la toute-puissante galerie suisse représente désormais l’Estate de François Morellet, le plus français des artistes, disparu le 10 mai 2016 à 90 ans. Vrais stratèges d’un monde de l’art qui ne cesse de se penser pour survivre, c’est-à-dire
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