L’Arabie saoudite dit avoir déjoué l’attaque contre une installation pétrolière près du Yémen


DUBAI: Arabie Saoudite a affirmé avoir contrecarré une attaque des rebelles du Yémen soutenus par l’Iran qui a déclenché un incendie près d’un centre de distribution de pétrole d’Aramco, impliquant des bateaux sans pilote chargés d’explosifs envoyés en mer Rouge.
Dans des remarques diffusées jeudi soir par l’agence de presse officielle saoudienne, un responsable anonyme du ministère de l’Énergie a rapporté que les forces de sécurité saoudiennes avaient intercepté et détruit deux bateaux remplis d’explosifs qui, selon eux, étaient utilisés par les rebelles houthis du Yémen pour cibler une raffinerie majeure et terminal dans le sud Province saoudienne de Jizan.
La tentative d’attaque a eu lieu mercredi soir près d’une plate-forme de déchargement et a provoqué l’incendie des tuyaux flottants qui déchargent le pétrole, selon le responsable de l’énergie, qui a ajouté que l’incendie avait été maîtrisé et n’avait causé aucun blessé.
Le responsable a fermement condamné l’attaque comme menaçant les routes de navigation commerciale près du détroit vital de Bab al-Mandeb, utilisé pour les expéditions de pétrole du golfe vers l’Europe, ainsi que des marchandises provenant de Asie en Europe.
Il n’y a pas eu de reconnaissance immédiate de la part des rebelles yéménites, qui ont tiré à plusieurs reprises des drones et des missiles visant des installations pétrolières, des aéroports et des villes du continent saoudien au cours d’une guerre acharnée de cinq ans contre une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite.
En septembre 2019, des attaques de drones revendiquées par les Houthis ont frappé deux installations pétrolières clés en Arabie saoudite, interrompant environ la moitié des approvisionnements du plus grand exportateur mondial de pétrole. L’Arabie saoudite et les États-Unis ont attribué l’assaut à L’Iran, qui a nié toute implication.
L’Arabie saoudite prétend souvent déjouer les attaques transfrontalières des Houthis, mais les preuves sont rares, ce qui rend extrêmement difficile la vérification indépendante des comptes.
Les Houthis, que l’Arabie saoudite considère comme des mandataires iraniens, ont envahi la capitale du Yémen et une grande partie du nord en 2014, poussant le gouvernement internationalement reconnu à l’exil.
La guerre dans le pays le plus pauvre du monde arabe a tué plus de 100 000 personnes, poussé des millions de personnes au bord de la famine et précipité ce que l’ONU appelle la pire crise humanitaire du monde.

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