Ces trésors dissimulés dans la cachette de Michel-Ange


Sous la basilique de San Lorenzo, une cave à charbon abrite des esquisses de la main de Michel-Ange. Recherché par les Médicis, l’artiste s’y était caché en 1530

La figure inversée d’Ève sur le mur de la cave de San Lorenzo.
La figure inversée d’Ève sur le mur de la cave de San Lorenzo. © mdj.

Michel De Jaeghere est directeur du Figaro Hors-Série et du Figaro Histoire.

Extrait du nouveau Figaro Hors-Série: «Michel-Ange le corps et l’âme», 164 pages, 12,90 €, disponible et sur le Figaro Store.

Le pape Léon X avait rêvé d’élever ici un mausolée à la mémoire de sa famille. Michel-Ange en a fait un monument à la gloire des beaux-arts. De leur capacité à triompher sur le temps, d’évoquer l’alternance du jour et de la nuit, l’action et la contemplation, l’aurore et le crépuscule. La «Nouvelle Sacristie» de San Lorenzo n’en a jamais été une. Le tombeau de Julien, duc de Nemours, y fait face à celui de Laurent, duc d’Urbino, et aucun inconnu n’aura été aussi illustre. On vient du monde entier admirer cette chapelle de pierre où la beauté triomphe de la mort, où s’effondrent les hiérarchies les mieux établies: encadré par les fastueux monuments funéraires d’un fils, d’un petit-fils dont l’histoire peine à retenir les noms, Laurent le Magnifique y repose sous la plus gracieuse des Vierges

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