The Divine Comedy, 30 ans de pop


Neil Hannon fête avec ses musiciens ses trois décennies d’activité avec un pléthorique coffret incluant des inédits.

Neil Hannon, démiurge de The Divine Comedy , en concert à San Sebastian, en 2010
Neil Hannon, démiurge de The Divine Comedy , en concert à San Sebastian, en 2010 RAFA RIVAS/AFP

Neuf albums, trente ans de musique et une histoire d’amour phénoménale avec la France. Neil Hannon, démiurge de The Divine Comedy et Nord-Irlandais modeste, s’est hissé au niveau des plus grands artisans de l’histoire de la pop, alignant les grands disques avec régularité. Disciple avoué de Scott Walker, ce crooner paradoxal et atypique fête ses trois décennies d’activité avec un pléthorique coffret. On y retrouve les chefs-d’œuvre Casanova ou Absent Friends. Et aussi les orchestrations de son Short Album About Love, qui le voyait flirter avec des arrangements classiques. La plus grande curiosité, ce sont les premiers pas de ce fils de pasteur, à l’orée des années 1990.

«Venus, Cupid, Folly & Time» (PIAS). PIAS

Dans sa mouture initiale, The Divine Comedy était un groupe pop assez commun. Il faudra que Neil Hannon se débarrasse des oripeaux encombrants d’une époque grunge pour s’affirmer. En costume strict, sur des tapis de corde, il inventa un style qui s’avéra intemporel. La France succomba la première aux deux premiers albums:

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