La Danse, le désordre et l’harmonie, de Dominique Delouche: mémoires d’étoiles


CRITIQUE – De Lifar à Béjart, le livre du réalisateur éclaire une vie de souvenirs auprès des plus grands danseurs.

Couverture du livre «La Danse, le désordre et l’harmonie», de Dominique Delouche.
Couverture du livre «La Danse, le désordre et l’harmonie», de Dominique Delouche. Editions Orizons

Dominique Delouche a l’œil. Il s’est aguerri comme assistant sur les tournages de Federico Fellini puis a signé des films de danse. Tous bâtis sur le même principe: une étoile à la retraite y transmet ses rôles à la nouvelle génération. Aujourd’hui, il passe à l’écrit. Dans La Danse, le Désordre et l’Harmonie, les chapitres portent des noms d’étoiles. De Serge Lifar à Sylvie Guillem: selon la chronologie comme selon leurs manières de danser, les deux extrêmes de sa vie de spectateur actif, depuis le jour où ses parents l’emmenèrent pour la première fois au Palais Garnier. Traversée lugubre de Paris sous couvre-feu, un soir de 1942, pour arriver à l’Opéra illuminé comme un palais de contes de fées. Il y est revenu inlassablement, la passion intacte et l’œil comme un scanner.

Car on est loin du livre de souvenirs. Lorsqu’une étoile vieillissante transmet à une étoile naissante, elle dit beaucoup d’elle-même. Les indications techniques ne sont rien. Elle confie les mots, les intentions, les

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