Samedi 7 novembre, la collection du chanteur sera mise aux enchères sur internet. Six mois seulement après son décès.
C’est en fétichiste des objets que Christophe avait meublé l’appartement du boulevard du Montparnasse qu’il a occupé une dizaine d’années. Son studio d’enregistrement occupait la plus grande part de la pièce principale, à égalité avec le piano. Derrière sa console, l’homme passait des heures à traquer le son. Son studio était un véritable work in progress, qu’il améliorait au fil des acquisitions. Cet objet est le clou de la vente événement qui permet de saisir l’esprit si singulier de l’artiste.
C’est sous l’œil d’une Vierge noire que le musicien bidouillait à l’infini, s’interrompant uniquement une fois qu’il avait obtenu un résultat satisfaisant. Derrière lui, les juke-boxes diffusaient leur lumière artificielle, les postes radio vintage s’entassaient dans les vitrines. Pas un mètre carré de la pièce qui n’ait été habité par ces éléments constitutifs de l’univers d’un homme dévoré par ses passions. Six mois après la disparition de son occupant, l’appartement est vide. Conformément à
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