Il n’y a pas si longtemps, Paris offrait encore un visage humaniste


Entre humour et tendresse, Macadam Paname, le livre du photographe Laurent Delhourme, montre la capitale et ses habitants du temps de la liberté. Un bol d’air.

Crue de la Seine vue par Laurent Delhourne.
Crue de la Seine vue par Laurent Delhourne. Laurent Delhourne

C’est un Paris qui aujourd’hui n’existe plus que dans ce livre. Un Paris avec des Parisiens qui s’ébrouent en liberté, loin du virus et des confinements. Derrière l’objectif, Laurent Delhourme, qui renoue avec une pratique disparue: prendre son appareil photo comme on attrape sa veste, systématiquement, dès qu’on met le pied dehors, et parcourir la ville pour capturer ce que l’œil surprend.

Pour son livre Macadam Paname, il a mis ses pas dans ceux des fameux street photographers du XXe siècle. Il saisit l’humour comme Elliott Erwitt, la tendresse comme Cartier-Bresson, la banalité pas si banale comme Garry Winogrand… Délibérément, il a choisi le noir et blanc. Et Paris.

Pas pour ses beautés architecturales, ses lignes, ses lumières, même si elles servent sacrément bien le sujet, mais pour les humains qu’elle abrite. «Je suis un fan de la photo humaniste depuis mes débuts, dit Laurent Delhourme, né il y a 52 printemps à Bordeaux. J’aime prendre une scène anodine et en faire une photo qui

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 52% à
découvrir.

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*