Éric Dupond-Moretti, un mari « passionné, stressé, exigeant… » : son ex-femme raconte


Depuis les années 1980, Éric Dupond-Moretti plaide sans relâche pour ses clients, des plus prestigieux aux anonymes sans le sou. Une carrière qui lui a rapporté gros et qu’il a désormais mise sur pause pour devenir ministre de la Justice. L’homme de 59 ans, dévoreur de juges, est du genre à se laisser entièrement consumer par sa passion.

Lundi 12 octobre, BFMTV diffusait le reportage Éric Dupond-Moretti, l’ogre de la Justice. Un document avec des images d’archives dont le témoignage d’Hélène, l’ex-femme de l’avocat. Dans un extrait retrouvé de l’émission
Français, si vous parliez ! – sur France 3 en 1995 -, celle-ci déclarait sur celui qui était encore son mari, bourreau de travail : « C’est fatigant. Mon mari est un passionné dans son travail et il a une conscience professionnelle exacerbée. Ce qui le rend très occupé, très exigeant et très stressé. » C’est d’ailleurs via son travail qu’Éric Dupond-Moretti avait fait la rencontre de celle qui allait devenir son épouse en 1991. Lors de leur rencontre, elle était jurée dans un procès d’assises. Malgré sa carrière florissante, qui commence à prendre une belle ampleur dans le Nord – il a d’abord été inscrit au barreau de Lille avant de rejoindre celui de Paris en 2016 -, l’avocat aura le temps de faire deux enfants à son épouse. Des enfants régulièrement menacés à cause de la notoriété de leur papa…

Depuis quelques années, c’est avec la chanteuse québécoise Isabelle Boulay qu’Éric Dupond-Moretti partage sa vie. Une relation à distance entre la France et le Québec, chamboulée par sa nomination au poste de ministre de la Justice et garde des Sceaux. La chanteuse aussi reconnaît à son amoureux une prestance hors du commun. « Il a beaucoup plus d’aisance que moi… Je le regarde parfois et lui, il arrive devant les caméras, et c’est comme naturel !« , disait-elle alors en 2017, interrogée dans Thé ou Café. À propos de son métier d’avocat, elle ajoutait : « Je pense qu’à l’intérieur de tous les hommes qui embrassent des professions comme celle-là, il y a un garçon triste. C’est une manière de répondre à la tristesse que d’avoir cet élan-là pour un métier et je pense que c’est dans la manière de le faire qu’il se distingue. Je pense que ça fait écho à une tristesse originelle.« 

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