Du Lion d’or à Audiard, le Festival Lumière fait le grand écart


Entre Nomadland, le film de Chloé Zhao primé à Venise et Le Sang à la tête, adaptation de Georges Simenon par Michel Audiard, on ne choisit pas. À Lyon, tout est bon.

Par Etienne Sorin

Samedi 10 octobre, le Festival Lumière s'est ouvert à Lyon. Un festin de cinéma dans le respect du protocole sanitaire.
Samedi 10 octobre, le Festival Lumière s’est ouvert à Lyon. Un festin de cinéma dans le respect du protocole sanitaire. JEFF PACHOUD / AFP

Si la menace d’un couvre-feu assombrit l’horizon, elle n’éteint pas le Festival Lumière. Au mitan de la manifestation lyonnaise, qui s’achève dimanche 18 octobre, le festin de cinéma se déroule comme prévu, dans le respect d’un protocole sanitaire qui empêche de piocher dans l’assiette du voisin mais pas de se resservir à volonté. La convivialité en prend un coup.

L’appétit des festivaliers, lui, est intact. Ils sont nombreux à se rendre dans les salles pour (re)voir un classique (La Strada, La Rivière rouge, Le Guépard…), ne rien rater des rétrospectives de Michel Audiard ou des frères Dardenne, ou découvrir des films nouveaux en avant-première, de la Sélection Cannes 2020 (Falling, Les deux Alfred, ADN…) ou d’ailleurs.

Thierry Frémaux, qui croit à la résilience du cinéma et a vanté les mérites de la salle en ces temps de pandémie. JEFF PACHOUD / AFP

On en a eu un aperçu mardi soir, à la projection de Nomadland, le film de Chloé Zhao avec Frances McDormand, tout juste auréolé du Lion d’or à la Mostra de Venise et du Prix du public à Toronto. «Vous allez assister à la première mondiale de Lyon», a plaisanté Thierry Frémaux

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