Calamity, la fille qui rêvait d’être un cow-boy


Pour ce nouveau long-métrage d’animation, Rémi Chayé gratte derrière la légende d’une rebelle à la conquête de l’Ouest.

Rémi Chayé a mis cinq ans pour réaliser ce film inspiré de la vie de Martha Jane ­Cannary
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Rémi Chayé a mis cinq ans pour réaliser ce film inspiré de la vie de Martha Jane ­Cannary
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Gebeka Films

«Ça n’a pas été plus facile, mais c’est allé plus vite», lance Rémi Chayé à propos de son second film d’animation, Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary (prix du meilleur long-métrage au festival d’Annecy) qui suit les aventures d’une fillette de 10 ans à la fin du XIXe siècle pendant la conquête de l’Ouest.

Dans le bureau de la société de production Maybe Movies, à Paris, une affiche du film côtoie celle du précédent déjà de belle facture, Tout en haut du monde (prix du public dans la ville savoyarde en 2015). «Nous avons mis cinq ans pour réaliser Calamity au lieu de onze pour le premier», précise le cinéaste.

De nouveau soutenu par Henri Magelon et Claire La Combe, Rémi Chayé a eu l’idée de ce «western en dessin animé» en voyant sur Arte un documentaire consacré à Calamity Jane (1852-1903). «J’ai appris qu’elle avait parcouru la route de l’Oregon. Il y avait une histoire potentielle autour d’une fille obligée de faire des trucs de garçon, Martha est amenée à conduire un chariot

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