Les dix raisons de croire à un retour du Heat dans ces Finales : spoiler, tout n’est pas forcément très crédible


Après deux matchs et autant de victoires faciles des Lakers dans ces Finales, on est en droit de se demander si cette série ne va pas être beaucoup plus rapide que prévu. Deux monstres et un collectif au poil d’un côté, des blessures cruelles et un level max probablement atteint de l’autre, et au final peu d’espoir de voir un tant soit peu d’équilibre dans cette confrontation. Sauf qu’ici on y croit, la preuve en dix chapitres plus ou moins crédibles :

  • Le retour (en forme) de Bam Adebayo ET de Goran Dragic

Ce ne sera de toute façon pas possible autrement. Car si en présence des deux hommes le Heat est déjà sacrément en galère, la mission devient carrément impossible sans les #2 et #3 de Miami. Bam Adebayo a prouvé sur ces Playoffs qu’il faisait désormais partie de la crème de la NBA à son poste, des deux côtés du terrain, alors que l’expérience et le niveau actuel de Goran Dragic sont deux raisons valables de prier pour son retour. Sans les deux hommes et, pour aller plus loin, sans l’un des deux, impossible pour Mayami d’espérer quoique ce soit. Avec un retour improbable des deux hommes dès ce soir ? Tout est possible, au moins dans nos rêves les plus fous.

  • J.R. Smith qui joue subitement 35 minutes par match

Frank Vogel a enfin compris : on ne fait pas venir l’être de lumière à Los Angeles si c’est pour ne pas lui donner le premier rôle. Exit donc ce pitre de Kentavious Caldwell-Pope et bienvenue dans le starting five à Gérard et ses yeux vitreux. 0/14 du parking, 2/2 contre son camp, un temps-mort demandé alors que les Lakers n’en ont plus et 7 balles perdues plus tard, le Heat vient de gagner ce Game 3 de deux petits points après un dernier floater de Kendrick Nunn sur un Gégé qui n’a même pas sauté. On s’est fendu la gueule toute la nuit et la série est relancée, que demande le peuple à part une statue de J.R. à Springfield.

  • Un Tyler Herro Game dès ce soir

Le gamin nous l’a démontré sur ces dernières semaines, il n’en a ab-so-lu-ment rien à secouer. Impertinence poussée à son paroxysme, le mec est donc un 2000 et a le profil parfait du facteur X d’une Finale NBA. Des poils blancs ont poussé dans la barbe « Edouard Philippe » de votre serviteur rien qu’en écrivant cette phrase, et on attend donc cette nuit une explosion type Klay Thompson de l’ado le plus hype de toute la Ligue. L’absence ou la méforme de Goran Dragic offre une chance de plus à Herro de briller, et après avoir piqué la meuf de Kyle Kuzma voilà qu’il pourrait participer à faire gagner un match de Finales NBA à sa franchise. Et ce genre de phrase est aussi improbable que réelle.

  • Kelly Olynyk qui maraboute Anthony Davis

On a vu lors du Game 2 que Kelly Olynyk ne donnait pas sa part au punk à chien lorsqu’il s’agit de prendre ses tirs, mais malheureusement sa présence défensive n’a rien de celle d’un Hakeem Olajuwon. Si d’aventure Bam Adebayo devait rater un match de plus ? Disons que la seule solution pour le Heat serait de voir Kelly se pointer dans la chambre d’hôtel d’Anthony Davis, de l’attendrir avec un single des Frero Delavega et de lui proposer un combo chicha / bâton d’encens qui serait en fait une stratégie machiavélique pour le rendre stone. On a cherché dans toutes les qualités du stretch five du Heat, et on a trouvé que ça.

  • Le génie d’Erik Spoelstra

Le coach deux fois bagué peut-il trouver une parade de plus lors de ces Finales ? Possible. Depuis des années Spo réfléchit et agit en conséquence, dénichant des solutions parfaites pour être là où on ne l’attend jamais. Sa défense de zone ayant trouvé son maître, il va donc falloir puiser dans le grimoire afin de survivre. Réveiller Solomon Hill de sa sieste, poser Andre Iguodala à la mène, faire défendre Anthony Davis par Jimmy Butler ou même rappeler Udonis Haslem sur le terrain, les solutions sont à la fois nombreuses et… improbables, mais si le Heat veut exister dans cette Finale c’est par son coach que la lumière viendra.

  • Le retour de Dwyane Wade et de Chris Bosh

Miami est beaucoup trop en souffrance pour que les anciens tauliers ne renfilent pas le maillot. En premier lieu Dwyane Wade, qui s’est bien fait mousser pendanbt un an en 2019 en grossissant sa collection de maillots, mais qui va pouvoir faire renaitre le phénix de Miami de ses cendres en rechaussant les sneakers. Le Heat en Finales sans Flash ça n’existe pas et on VEUT voir D-Wade face à son homie LeBron, ne serait-ce que pour lui faire comprendre que la Floride c’est chez lui et chez personne d’autre. Et tant qu’à faire on rappellerait bien Chris Bosh aussi, parce qu’un cinq Dragic – Wade – Butler – Bosh – Adebayo aurait de belles chances de tordre la racaille californienne. Allez Momo, remets-moi un jaune, je divague là.

  • Pat Riley ne perd jamais

Parce que Patoche est un peu le Parker Lewis de la NBA, référence incompréhensible pour les gens nés après 1990. Le Godfather est toujours là, tapi dans l’ombre à apprécier le fruit de son travail d’orfèvre, et malgré les défaites des deux premiers matchs Patou ne nous semble pas plus inquiet que ça. De quoi faire un peu de souci aux Lakers du coup, parce que malgré le 0-2 on imagine mal le boss du Heat accepter de se faire balayer comme un vulgaire menon de poussière. Phrase à ressortir quand Miami sera revenu à 2-2 et que Tonton Pat aura gardé le même body language, car si personne n’y croit on imagine que lui n’a que peu de doutes sur la capacité de son équipe à réagir.

  • LeBron James qui prend pitié de son ancienne franchise

La cote est assez élevée mais pourquoi pas. Passé par le Heat entre 2010 et 2014, LeBron y a disputé quatre Finales dont deux gagnées, et son lien avec South Beach est ancré solidement. Assez pour la jouer corporate et offrir à Miami le droit d’y croire ou toutipeu ? Evidemment que non, et ce paragraphe ne sert donc absolument à rien, mais en même temps on écrit encore ce qu’on veut.

  • Jimmy Butler qui passe le level up et valide sa place au Hall Of Fame

Pas tous les dimanche qu’on joue une Finale NBA, pour quelques uns des acteurs de cette série ce sera peut-être même la dernière, alors autant serrer les dents et y aller à fond. Jimmy Butler l’a bien compris et après s’être tordu la cheville lors du Game 1 voilà qu’il s’est pointé deux jours plus tard sur le parquet tel un animal ignorant la douleur. Vrai bonhomme, c’est pas nouveau, sauf que pour donner une chance au Heat dans ces Finales il faudra faire encore mieux que jouer avec une cheville explosée, il faudra sortir la perf de toute une carrière avec une cheville explosée. Dit comme ça c’est peut-être beaucoup mais quand on connaît un peu le garçon on sait qu’il en est capable alors messieurs dames attendez-vous à tout ce soir, même à un 42/11/9 du capichef du Heat.

  • Udonis Haslem qui fait péter une expédition punitive dans le vestiaire des Lakers

Dernier recours, et probablement le plus sauvage. Ceux qui connaissent Udonis Haslem savent quel genre de videur il est, et son physique de déménageur sans nacelle couplé à son amour pour le Heat pourrait bien le tenter tout à l’heure quand il passera devant le locker room des Lakers. Toc toc qui est là ? C’est Udo, je viens pour vous souhaiter un bon match nan j’déconne je viens pour vous briser les os parce que c’est la seule solution pour qu’on gagne. Une Katarina Witt comme on l’appelle dans le patinage game, aux grands maux les grands remèdes.

Dix idées plus ou moins saugrenues et un seul objectif pour Miami : NE PAS ETRE MENES 3-0 DEMAIN MATIN. Vous y croyez vous ? Nous pas des masses, mais la petite flamme refuse encore de s’éteindre. Allez Udo, aiguise-moi ce poing américain.

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