Stéphanie de Monaco indignée : étonnante prise de parti sur un sujet sensible…


C’est maintenant officiel : les animaux sauvages vont disparaître des cirques ambulants dans les années à venir, de même que les orques et dauphins vont déserter progressivement les bassins. Une décision annoncée le 29 septembre 2020 par le gouvernement et la nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, qui souhaite « ouvrir une nouvelle ère dans notre rapport à ces animaux » : »Il est temps que notre fascination ancestrale pour ces êtres sauvages ne se traduise plus par des situations où l’on favorise leur captivité par rapport à leur bien-être« , a-t-elle affirmé, comme l’a rapporté l’AFP.

Seulement, cette décision ne fait pas l’unanimité et une voix bien connue dans le monde du cirque s’est faite entendre ce mercredi matin, dans les colonnes de Nice Matin : celle de Stéphanie de Monaco, qui défend une part du patrimoine culturel de Monte-Carlo. « Les animaux, au cirque, ont le contact avec les humains. Ce sont des membres de la famille. Ils ne sont pas dressés, ni maltraités, ils sont juste aimés. Nourris. Choyés, la princesse de 55 ans a-t-elle affirmé. On parle de personnes qui ne prennent pas de vacances, qui vivent pour leurs animaux. »

La mère de Pauline, Louis et Camille (27, 26 et 22 ans) a ajouté : « Des fauves qui naissent dans la caravane de leur propriétaire depuis six ou sept générations sont aimés, au même titre qu’un animal domestique. Peut-être que certains d’entre eux sont maltraités. Mais il ne faut pas faire une généralité (…). Le monde du cirque a évolué, ce n’est plus la chaise et le fouet. »

C’est antidémocratique

Selon la soeur du prince Albert de Monaco, s’il faut protéger les animaux, autant le faire dans tous les domaines sans exception : « En France, tout le monde a le droit de travailler. Ou alors, il faut empêcher les agriculteurs de se faire de l’argent avec l’élevage. Empêcher aussi le tiercé, parce que là aussi, c’est de l’exploitation animalière. Il faut tout interdite, et non pas seulement s’acharner sur les familles de cirque (…). Protégeons les animaux oui, mais aussi les humains. Notamment les enfants ou les femmes battues, il y a des causes plus nobles que de s’acharner à tuer le cirque. »

La fille de Grace Kelly et du prince Rainier estime que l’animalisme est, au même titre que le véganisme, « une mode avant tout » : « Ils veulent imposer leur point de vue à tout le monde. C’est antidémocratique. On a chacun le droit de mettre ce que l’on veut dans notre assiette. Cela ne fait pas de nous des mauvaises personnes« , a-t-elle argumenté. Pour ce qui est des critiques que sa prise de parole à contre-courant pourrait provoquer, Stéphanie de Monaco « assume complètement » : « C’est mon opinion, je respecte celle des autres. Dans notre mon numérique, on a besoin de s’accrocher à nos racines, à nos traditions. Mais je ne défends les cirques avec animaux que dans la mesure où les choses sont bien faites (…). Je n’essaie d’imposer ma manière de penser à personne.« 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*