Quand il ne tournait pas, le cinéaste écrivait. Sa correspondance a inspiré ce dictionnaire signé Philippe De Vita.
On pioche. C’est la loi du genre. Jean Renoir, de A à Z, d’«Acteur» à «Zanuck». Il y a de quoi faire. Les admirateurs de La Règle du jeu seront comblés. L’auteur, qui cite un peu trop Roland Barthes, se base essentiellement sur la correspondance, parle d’un «Renoir à la lettre».
Le cinéma ne lui suffisait pas. L’écriture permettait de «faire fonctionner le trop-plein». Dans sa tête, ça n’arrêtait pas. Le nombre de projets qui sont tombés à l’eau… Il invente des expressions, comme «cinémateux» pour les professionnels du 7e art. Au mot «tournage», il préfère celui de «tournaison». Quelle vie, quand même. L’exil aux États-Unis, l’amitié avec Simenon, les rendez-vous manqués avec Jouvet. Il a été témoin au mariage de Henry Miller, a été reçu en audience privée par le pape en 1951 («J’étais très ému et ne savais que répondre aux questions du Saint-Père»). Gérard Philipe voulait tourner L’Étranger avec lui. À la sortie de La Grande Illusion, un romancier l’accusa de plagiat. Orson Welles envisageait
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