Sophia Loren de retour à l’écran pour une nouvelle adaptation de Romain Gary


Légende vivante du cinéma, Sophia Loren, 86 ans, revient enchanter le public après onze années d’absence. L’actrice italienne est à l’affiche d’une nouvelle adaptation du roman de Romain Gary, La Vie devant soi, réalisée par son fils Edoardo Ponti. Le film distribué par Netflix, sera diffusé le 13 novembre. Une date propice à attirer l’attention de l’Académie des Oscars.

Sophia Loren, qui n’a pas tourné depuis Nine de Rob Marshall en 2009, incarne Madame Rosa. Rescapée de la Shoah, elle s’occupe des enfants de prostituées moyennant une pension. Parmi eux, Momo (Ibrahima Gueye), un jeune immigré sénégalais avec qui elle nouera un lien particulier. «J’ai adoré ce rôle, a déclaré l’actrice dans un communiqué. Elle est dure, elle est fragile, elle est une survivante. À bien des égards, elle me rappelle ma propre mère.»

La Vie devant de soi a déjà été transposé à l’écran en 1977 par Moshé Mizrahi. Simone Signoret, dans le rôle de Madame Rosa a été couronnée du César de la meilleure actrice en 1978. La même année, aux Oscars, l’adaptation a remporté le prix du meilleur film étranger.

Pour cette nouvelle adaptation, Edoardo Ponti a transposé l’action au XXIe siècle à Bari, dans le sud de l’Italie, l’une des portes d’entrées vers l’Europe des migrants venus d’Afrique et du Proche-Orient. Le film marque la troisième collaboration de Sophia Loren et de son fils qui s’est attelé à la réalisation et signe le scénario avec Ugo Chiti. Le fils du producteur Carlo Ponti avait déjà travaillé avec sa mère pour Cœurs inconnus en 2002 et dans une adaptation en 2014 de La Voix humaine de Jean Cocteau.

Je suis très, très fier de ma mère. C’est un pur-sang dans le meilleur sens du terme

Edoardo Ponti

Tous deux amoureux du roman de Romain Gary, la mère et le fils se sont particulièrement investis dans cette nouvelle aventure. «Mon fils est tombé littéralement amoureux du roman et me l’a fait lire, racontait l’actrice à La Repubblica lors du tournage à Bari, en juillet dernier. L’histoire est très belle, mais pour faire un film il faut beaucoup d’argent et des producteurs qui s’éprennent aussi du roman. J’ai dit alors à Edoardo: “Qu’est-ce qu’on fait? On se lance?” et j’ai tout mis en œuvre pour faire aboutir le projet .»

«Je suis très, très fier de ma mère, a déclaré pour sa part Edoardo Ponti à Deadline. C’est un pur-sang dans le meilleur sens du terme. Elle n’abandonne jamais tant qu’elle n’a pas donné le meilleur d’elle-même.»

« Avec lui derrière la caméra, j’étais libre de tout donner, a rétorqué Sophia Loren. C’est une expérience que je chérirai à jamais en tant qu’acteur et en tant que mère.» Pour accompagner l’icône, l’actrice espagnole Abril Zamora, l’acteur Italien Renato Carpentieri et l’Iranien Babak Karimi ont rejoint la production

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