Mademoiselle Else ou le plaisir retrouvé du théâtre


La pièce d’Arthur Schnitzler mise en scène par Nicolas Briançon au Théâtre de Poche-Montparnasse ouvre une saison pleine d’incertitudes.

Alice Dufour dans Mademoiselle Else.
Alice Dufour dans Mademoiselle Else. Pascal Gely

Cette rentrée théâtrale ne ressemble à aucune autre. En pleine pandémie, les salles parisiennes rouvrent en ordre dispersé. À chacun sa stratégie. Le Théâtre du Rond-Point a choisi d’inaugurer sa saison en jouant en plein air, dans ses jardins. Le Théâtre de la Porte Saint-Martin, l’un des rares du privé à proposer une création cet automne, a préféré repousser au 8 octobre la première d’Avant la retraite, la pièce de Thomas Bernhard, mise en scène par Alain Françon. Certains n’ont pas repoussé l’échéance et ont repris avec de nombreuses inquiétudes d’ordre économique et artistique. Le public va-t-il revenir? Quelles sensations pour un comédien procure le fait de jouer devant des spectateurs masqués?

On a eu un début de réponse à ces questions dans la petite salle du Théâtre de Poche-Montparnasse. Moins de cent spectateurs, masqués et mains désinfectées, sont autorisés à découvrir Mademoiselle Else. L’étroite scène restitue la chambre de la jeune fille, 19 ans, en villégiature avec sa tante

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