la longue route des cheffes d’orchestre vers la reconnaissance


ENQUÊTE – La première édition de La Maestra vient de sacrer trois futures reines de la direction parmi 220 candidates. Un concours en forme de symbole, mais qui en dit long sur le chemin qui reste à parcourir…

L’Américano-indonésienne Rebecca Tong (à droite), a fait sonner son orchestre avec énergie et opulence, le 16 septembre, à La Philharmonie de Paris.
L’Américano-indonésienne Rebecca Tong (à droite), a fait sonner son orchestre avec énergie et opulence, le 16 septembre, à La Philharmonie de Paris. MARTIN BUREAU/AFP

Son visage rayonnant dit sa joie d’être là. Rebecca Tong l’ignore mais, dans quatre jours, elle sera sacrée reine du premier concours international de femmes cheffes d’orchestre La Maestra… À quelques minutes du tirage au sort qui déterminera son ordre de passage, ce 14 septembre, elle se prête avec ses collègues au jeu des questions-réponses.

L’ambiance est à la franche camaraderie. «On a toutes déjà participé à des académies réservées aux femmes cheffes. Au-delà de l’opportunité d’être devant des orchestres étrangers, ça a été l’occasion de se faire des amies pour la vie», explique Lina Gonzalez-Granados, 34 ans, originaire de Colombie. Ce que confirme Rebecca. «On postule à énormément de concours mixtes. Mais ici, je ne me sens pas vraiment en compétition. C’est plutôt comme si nous étions là pour nous soutenir, que les plus jeunes bénéficient de l’expérience des autres. Je le vois d’abord comme un geste fort pour la jeune génération!»

Geste fort… L’expression est lâchée. On l’entendra

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