Anthony Davis a rentré le « plus gros shoot » de sa carrière : le genre de buzzer beater qui te fait changer de dimension


En mode patron dans le money time, Anthony Davis a sauvé les Lakers d’un nouveau comeback des Nuggets dans ces Playoffs. Un shoot ultra clutch en Finale de Conférence, le genre d’action qu’il manquait à AD pour changer de dimension.

Si les Lakers ont forcé pour piquer Anthony Davis à New Orleans, c’est aussi pour ça. LeBron James à côté de ses pompes dans le dernier quart, le monosourcil a pris les clés du camion pour porter les Lakers vers la win. Une fin de match en mode patron conclue par un buzzer beater à 3-points, qui permet aux Purple and Gold de faire le break dans cette Finale de Conférence. Les Nuggets ont pourtant été fidèles à leur réputation dans ces Playoffs : un comeback de 16 points, une grosse défense dans le money time et un point d’avance avec 2,1 secondes au chrono. Mais sur une ultime séquence défensive plus qu’approximative de la part de Denver, Anthony Davis a enfilé le costume de héros. Quelques centimètres derrière la ligne à 3-points, le shoot est enclenché, la mécanique est propre : ficelle et gros coup derrière la tête pour les Pépites. Et on ne parle pas ici d’un buzzer beater balancé sans pression alors que les deux équipes sont à égalité. Non, non, non, sur cette ultime possession, les Lakers sont menés d’un point et AD a pris ses responsabilités pour ce shoot en mode do or die, un « Mamba shot » pour son coach Frank Vogel. Pour le Brow, aucun doute, ce tir est le plus important de sa carrière.

« C’est clairement le plus gros shoot de ma carrière. À L.A., je sais que la pression est sur nous et sur moi. […] Les gens parlent du fait que je n’ai jamais été dans ce genre de situation, ils se demandent si je suis prêt pour assumer la pression. Je veux prendre ce genre de tirs. Ça fait partie de l’héritage, je veux ces shoots. C’est pour ça que je suis là » a-t-il déclaré au micro de TNT.

Un sacré tir pour le joueur qui découvre pourtant les Finales de Conférence pour la première fois de sa carrière. En sept saisons du côté de New Orleans, le All-Star n’avait joué que 13 matchs de Playoffs. Un sweep au premier tour par les Warriors en 2015, et une élimination en demi-finale de Conf’ contre ces mêmes Warriors trois ans plus tard. Un CV assez limité dont il est bien conscient, et qui fait de lui l’un des joueurs les moins expérimentés en postseason du roster des Lakers. Mais le monosourcil ne fait aucun complexe et réalise des Playoffs ultra solides : 28,7 points, 10,7 rebonds, 3,9 passes décisives, 1,0 interception, 1,4 contre à 57,3% aux tirs et 40,0% à 3-points. Pour ses deux premiers matchs de Finale de Conf’, AD a d’abord pondu une masterclass lors du Game 1 (37 points, 10 rebonds) puis un game winner au buzzer dans le Game 2 : le genre d’apprentissage express qui te fait passer dans une nouvelle dimension.

Un shoot en mode patron qui va booster un peu plus la confiance du monosourcil, lui qui réalise déjà une campagne de Playoffs de haut niveau. De bon augure pour les ambitions de titre des Lakers.

Source texte : TNT

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